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Effondrement partiel d’un mur de briques rue Lapierre

Photo: Photo TC Media - Jean-Marc Gilbert

Plusieurs résidents de la rue Lapierre ont eu un réveil brutal, dans la nuit du 31 mars, lorsqu’un mur de brique d’un immeuble à logements s’est partiellement effondré, écrasant une voiture stationnée sur le côté de l’édifice.

Selon Denis, le concierge de l’immeuble, les briques se sont détachées du troisième étage vers 4h du matin.

Le mur s'est partiellement effondré au beau milieu de la nuit.
Le mur s’est partiellement effondré au beau milieu de la nuit.

«Je dormais dans le salon et cela a vibré beaucoup. Je pensais que c’était un petit tremblement de terre, raconte-t-il. C’est une voisine du deuxième étage qui est venue cogner chez moi pour me dire que c’est le mur qui s’était effondré.»

«Nous sommes chanceux que ce soit arrivé durant la nuit, parce que le jour, les enfants jouent toujours sur le côté de l’immeuble. Il n’aurait pas fallu que ça tombe sur eux», ajoute-t-il.

Le propriétaire de l’édifice abritant huit logements est venu constater les dommages le matin même de l’effondrement. L’assureur devait également passer pour évaluer la situation.

Infiltration d’eau
L’effondrement aurait possiblement été causé par une infiltration d’eau. «Les pompiers m’ont expliqué qu’il y aurait eu une infiltration d’eau au fil des ans. Quand l’eau gèle, ça forme de la glace et cette glace aurait fait décoller la brique», explique le concierge.

Le Service de sécurité incendie n’a toutefois pas été en mesure de confirmer cette information au Guide.

Du côté de l’arrondissement, on affirme qu’un inspecteur municipal a été saisi du dossier.

«Nous avons parlé au propriétaire de l’immeuble et lui avons demandé de poser différentes actions, par exemple, sécuriser le chantier avec des clôtures temporaires, de faire examiner les sections restantes du mur de briques et de nous soumettre un rapport», indique Céline Pelletier, chargée de communication pour l’arrondissement de Montréal-Nord.

Lorsque Le Guide s’est rendu sur place, le matin du 1er avril, les clôtures temporaires n’avaient toujours pas été installées. Il n’y avait qu’une banderole jaune sur laquelle on pouvait lire «zone interdite».

Le Journal a tenté de communiquer avec le propriétaire de l’immeuble ainsi que le propriétaire de la voiture endommagée, sans succès.

 

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