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La touche finale à la grande roue de Montréal-Nord

Photo: Photo TC Media - Jean-Marc Gilbert

Les trois concepteurs de «La Vélocité des lieux» étaient à Montréal-Nord, dans les derniers jours, pour mettre la touche finale à leur grande roue, en vue de l’inauguration prévue le 19 septembre. Ils ont aussi répondu aux citoyens qui critiquent leur projet en disant que le 1,1 M$ utilisé pour cette œuvre d’art publique aurait pu être investi ailleurs.

Pour les artistes Jasmin Bilodeau, Sébastien Giguère et Nicolas Laverdière, du trio BGL, cette œuvre d’art a pour but de revitaliser les lieux. Ils croient fermement que les Nord-Montréalais aimeront le produit final.

«Les gens sont prompts à dire qu’ils n’aiment pas quelque chose alors que si quelqu’un l’aime, il ne va pas nécessairement prendre le micro pour le dire», dit-il.

Il cite en exemple la tour Eiffel, en disant que plusieurs n’aimaient pas cette œuvre d’art lorsqu’elle a été construite et qu’aujourd’hui, il s’agit d’un incontournable en France.

Nicolas Laverdière a aussi répondu aux gens qui croient qu’il s’agit de gaspillage, étant donné que l’œuvre ne rapportera pas d’argent.

«La rentabilité de l’œuvre est ailleurs que dans l’argent. Elle est dans la revitalisation du quartier», dit-il, en espérant générer «des sourires et des souvenirs d’enfance» quand les Nord-Montréalais et les gens de l’extérieur verront cette œuvre.

Rappelons qu’au cours des derniers mois, des dizaines de citoyens ont critiqué l’œuvre, sur les médias sociaux, questionnant autant la pertinence du projet que le montant d’argent qui y est consacré.

Silhouettes d’autobus et éclairage
Lors du passage de TC Media, vendredi, Boris Dempsey et Paul Duchaine étaient en train de mettre la touche finale à l’œuvre en installant les silhouettes d’autobus courbés. Une fois ces cinq autobus installés, restera à poser le système d’éclairage.

Exit les couleurs fluo, les artistes optent pour le réalisme. «Les phares avant et les plafonniers seront blancs et les phares arrière seront rouges. De loin, on espère qu’on verra des autobus lumineux flotter dans les airs», imagine Nicolas Laverdière.

Pour ceux qui craignent que le vent, le verglas ou les accumulations de neige n’endommagent la structure, les artistes assurent que l’œuvre a été conçue de façon à éviter ce genre de problème.

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