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L’Ouest-de-l’Île champion des ventes rapides de maison

Photo: Archives TC Media

L’Ouest-de-l’Île semble être un des endroits où les propriétés résidentielles se vendent le plus vite au Québec. Dans le plus récent palmarès de la Fédération des chambres immobilières du Québec (FCIQ), Dorval arrive première avec un délai de vente moyen de 73 jours, suivie de près par Kirkland et Beaconsfield.

Le palmarès de la FCIQ regroupe les données immobilières relatives au marché en 2016. Kirkland s’y trouve en troisième place, avec un délai moyen de vente de 74 jours et Beaconsfield, termine cinquième, avec 77 jours.

Dollard-des-Ormeaux figure aussi dans le top-10 pour ce qui est des délais de vente les plus courts au Québec, se classant neuvième avec un cycle de vente moyen de 80 jours. Pointe-Claire n’est pas loin en onzième position avec 81 jours. La moyenne provinciale se chiffre à 121 jours.

«C’est un secteur [l’Ouest-de-l’Île] en demande où la localisation est excellente en raison des autoroutes et des sièges sociaux de compagnies pharmaceutiques. Il y a des zones très résidentielles, tranquilles, boisées et sur le bord de l’eau. Les propriétés sont assez cossues et habituellement bien rénovées, si anciennes», indique le directeur, analyse du marché de la FCIQ, Paul Cardinal.

Inventaire
Publié le mois dernier, le palmarès 2016 de la FCIQ établit également que dans plusieurs villes de la région, les courtiers immobiliers mettent moins de temps qu’ailleurs pour écouler leur inventaire de propriétés.

Pointe-Claire se classe première au Québec à ce chapitre alors qu’il y faut à un vendeur un délai de quatre mois seulement pour écouler tout son inventaire dans cette municipalité en particulier.

Kirkland, Beaconsfield et Dollard-des-Ormeaux se classent respectivement quatrième, cinquième et sixième avec un délai de cinq mois.

Selon la FCIQ, un marché est dit équilibré et ne favorise ni les vendeurs, ni les acheteurs si le nombre de mois d’inventaire se situe entre 8 et 10. Lorsque ce nombre de mois est inférieur à 8, les conditions du marché avantagent les vendeurs.

Marché vendeur depuis 2004
M. Cardinal souligne que le sud de l’Ouest-de-l’Île est demeuré un marché de vendeurs depuis que la FCIQ a commencé de compiler des données, en 2004. Au cours de la même période, le nord de la région aurait également été considéré comme tel, sauf pour un bref hiatus, entre 2013 et 2015, où le marché aurait été équilibré.

«L’arrivée éventuelle du REM ne peut que stimuler la demande. À moyen terme, l’offre s’ajustera forcément car on verra une hausse des mises en chantier. Mais ce seront principalement des copropriétés car très peu de terrains sont disponibles pour la construction de maisons et on souhaite densifier autour des axes de transport collectif», fait-il valoir.

Rappelons que les données compilées par la FCIQ concernent seulement les transactions effectuées par des courtiers immobiliers. Pour être considérée dans le palmarès, il fallait qu’une ville ait vu au moins 100 transactions se dérouler sur son territoire. Les résultats des municipalités de Senneville, Sainte-Anne-de-Bellevue et Baie-D’Urfé ont donc été exclus.

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