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Le maire Bourelle dit avoir commis une erreur

Photo: Delphine Bergeron TC Media

Le maire de Beaconsfield, George Bourelle, a dû admettre une erreur en témoignant dans le litige opposant les propriétaires d’une partie du boisé Angell Wood et la ville de Beaconsfield. C’est l’interprétation du règlement environnemental qui protège le boisé qui est à l’origine de l’affrontement entre les deux partis.

Les propriétés Yale Properties poursuivent la ville de Beaconsfield afin de parvenir à exploiter un terrain qui leur appartient dans le boisé mais qu’elles ne peuvent développer en raison de l’interprétation du dit règlement par la Ville.

Ce dernier, voté au cours des dernières années par le conseil municipal, empêcherait le développement résidentiel sur le territoire qui sert présentement de parc aux résidents de l’arrondissement.

Le règlement stipule que l’entièreté du terrain, connu sous le nom de boisé Angell Wood, est protégé pour sa valeur écologique et récréative.

Toutefois, le dossier a connu un revirement inattendu jeudi après que l’avocat de Yale Properties, Me. Alfred A. Belisle, ait demandé la question suivante au maire: «La totalité de la superficie du bois Angell est désormais identifiée comme étant un territoire d’intérêt écologique. Est-ce que vous confirmez?»

Devant cette question, le maire a admis, à la barre des témoins que le règlement ne concerne qu’une partie du boisé, dont celle appartenant déjà à la ville de Beaconsfield.

Le premier élu de Beaconsfield a dû répondre à de nombreuses questions sur le sujet pendant son passage à la barre des témoins jeudi.

Le politicien s’est même fait rappeler à l’ordre par la juge Johanne Mainville, qui lui a demandé à plusieurs reprises de répondre simplement par un « oui » ou un « non » au lieu de formuler de longues explications.

Le dossier est en cour depuis le 13 mars.

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