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Les honneurs se multiplient pour une basketteuse de Beaconsfield

En plus d’avoir été doublement récompensée lors du championnat canadien de basketball pour sa performance individuelle et la victoire de son équipe, Alex Kiss-Rusk, résidante de Beaconsfield, vient de recevoir un nouvel honneur de la part de la Ville pour souligner son apport significatif au sein des Martlets de McGill.

Le maire, Georges Bourelle, lui a remis, lors de la séance du conseil du 20 mars, un cadre et un livre à caractère historique pour souligner son talent.

L’équipe des Martlets est devenue championne canadienne en titre lors de la finale de du championnat U Sports ArcelorMittal Dofasco l’opposant au Rouge et Or de l’Université Laval le 12 mars à Victoria, en Colombie-Britannique. La compétition regroupait les huit meilleures équipes universitaires au pays.

À l’issue de la victoire, l’athlète de 6’4 » a été nommée «Joueuse du match» et «joueuse la plus utile». Pendant les trois dernières rencontres du tournoi, elle est devenue la meilleure pointeuse en marquant 51 points en plus d’avoir maintenu une moyenne de 37,7 minutes de jeu.

En plus de cumuler les points, l’athlète de 23 ans a attrapé 44 rebonds et effectué six interceptions.

Ensemble
La joueuse qui étudie en psychologie en est compléter sa dernière année de baccalauréat à McGill. Elle avoue qu’il n’est pas toujours facile de conjuguer sport et études avec une moyenne deux heures de basketball, six jours par semaine.

«Les finales et les examens se suivent à grands pas, ça m’oblige à rester très disciplinée. Je suis fatiguée, mais j’aime trop ça pour arrêter», soutient la jeune athlète.

Alex Kiss-Rusk tient à préciser que «sans mes coéquipières, mes statistiques ne seraient pas aussi bonnes.» Elle insiste aussi sur le travail et l’aide primordiale que lui apportent ses entraîneurs.

Elle ne croit pas que son jeu a une touche personnelle, mais elle avoue que son «jump shot est relativement bon».

Une carrière professionnelle en basketball, elle n’y a vraiment jamais songé. Toutefois, la question la fait réfléchir. «Peut-être que si le sport professionnel féminin était mieux payé», elle aurait envisagé jouer encore quelques années de plus.

Trophée original
C’est la première fois de l’histoire du programme de basketball féminin que les joueuses de McGill sortent triomphantes du championnat canadien.

L’université gagnante a remporté le trophée «Bronze Baby» dont le nom peut porter à confusion entre une première et une troisième position.
Il représente une femme grecque vêtue d’une tunique souple.

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