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Place au grand nettoyage dans l’Ouest-de-l’Île

Photo: FELIX O.J. FOURNIER TC MEDIA (51

Alors que l’état d’urgence a été levé, dimanche, et que le niveau de l’eau de la Rivière des Prairies a baissé de 80 centimètres par rapport à son sommet du 8 mai, le temps du grand nettoyage est désormais bien amorcé dans les zones récemment inondées de l’Ouest-de-l’Île.

Les conteneurs à déchets, les piles de rebuts de construction et les camions d’entrepreneurs généraux étaient légion dans les rues de Pierrefonds-Roxboro et de L’île Bizard-Sainte- Geneviève, en début de semaine lors du passage de TC Media.

Alors que près de 400 maisons étaient évacuées au pire de la crise de la crue des eaux sur l’Île de Montréal, des dizaines de résidents ont obtenu le feu vert de réintégrer leur résidence au cours des jours.

Sofas, lits, téléviseurs
Résident de la rue Jean-Yves, Roch Pelletier, a été forcé d’abandonner son logement le 13 mai, alors qu’il avait remarqué que l’eau montait de quatre pouces à l’heure.

«On est une vingtaine sur la rue qui ont été évacués. Je n’ai pas eu le choix. Je demandais des sacs de sable à l’arrondissement et on ne m’en donnait pas. Ça a mal été géré», indique-t-il.

Lors du passage de TC Media, lundi, M. Pelletier aidait au nettoyage du sous-sol chez son voisin d’en face, Laurent Joly, un septuagénaire dont la maison a été inondée de plus de cinq pieds au sous-sol.

«Les sofas, un lit, un poêle, une laveuse et une sécheuse, un réfrigérateur, le mobilier de salon, la télévision ont été perdus», souligne le beau-fils de M. Joly, William Groulx.

Ce dernier prévoyait deux semaines, dont une semaine de travail intense, avant que son beau-père ne puisse habiter à nouveau sa demeure.

«Il faut changer le panneau électrique. On ne peut pas non plus mettre de la chaleur au sous-sol. La chaleur amène les microbes. Il va falloir mettre des ventilateurs et un déshumidificateur», souligne-t-il.

Île Mercier
L’Île Mercier a été un des secteurs les plus durement touchés par les inondations depuis le 17 avril. Une dizaine de propriétaires sur la quarantaine présents sur l’île a cependant refusé d’être évacuée. Plusieurs d’entre eux étaient à pied d’œuvre lors du passage de TC Media, lundi.

«Il y a eu deux ou trois pieds dans ma cave de service. Il va peut-être y avoir des dommages sur la fondation. Ça m’inquiète un peu. Il y avait trois pieds d’eau autour de la maison. Ça causait une énorme pression. Ça poussait les blocs à l’intérieur dans le sous-sol. Il va falloir nettoyer, mais il n’y a rien qui presse parce que ma maison est séparée», raconte Jean Ouellette.

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