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Rien n’est impossible

Photo: Photo: Gracieuseté

Alexandre Poirier-Charlebois offre son tout premier récit et plonge le lecteur dans son univers: celui d’un Asperger. Il a fallu attendre la troisième année du secondaire pour qu’on lui diagnostique cette forme d’autisme de haut niveau. La prise en charge qui a suivi a radicalement changé sa vie. Ce passionné de lettre raconte ce qui l’a emmené dans cette aventure incroyable.

Quand as-tu eu l’idée d’écrire un livre pour la première fois ?

L’idée de l’écrire c’était il y a à peu près 11 ans de cela, j’avais 16 ans. Ça me trottait déjà dans la tête. Mon père me disait que c’était une super bonne idée, parce que j’ai un bon vocabulaire et que j’ai un certain talent pour écrire.

Que raconte ce livre ?

Il parle de tout ce qui m’est arrivé avant et après mon diagnostic, les choix que j’ai dû faire et les embûches rencontrées. Je raconte ma perception du monde extérieur. Et puis je parle de l’adulte que je suis devenu, étudiant à temps plein en création littéraire à l’UQAM et autonome.

Pourquoi as-tu commencé il y a deux ans et pas avant ?

J’ai attendu avant de l’écrire, parce que j’avais beaucoup de travaux scolaires. Cela épuisait toute mon inspiration et toute mon énergie pour écrire. Quand j’ai quitté le Cégep Gérald-Godin, à Sainte-Geneviève, j’ai eu plus de temps pour écrire et plus envie d’écrire.

Qu’est-ce qui a été le plus difficile ?

C’était essayer que ça soit à la fois compréhensible, mais que ça parle aussi aux gens. C’est sûr que ma façon d’écrire peut-être compliquée à comprendre parfois.

Aujourd’hui tu sembles épanoui, ouvert, tu as réalisé de beaux projets. Qu’est-ce qui t’a aidé le plus au cours de ta vie ?

Il y a d’abord le soutien de mes parents. Mais aussi depuis que j’ai obtenu mon diagnostic, j’ose sortir de ma zone de confort et prendre des risques pour faire des choses que je n’ai jamais essayé. J’avais un niveau d’anxiété bien plus élevé et maintenant, on a trouvé des solutions pour m’apaiser. Et puis, au collégial il y a un aménagement spécial pour aider les personnes qui sont autistes ou asperger.

Est-ce qu’il y a d’autres projets qui t’intéressent?

Je vais participer à des conférences dans les écoles avec la tournée éducative ce printemps. Et puis dans mes projets, j’ai déjà commencé à écrire la suite, le matériel va venir au fil du temps. J’ai aussi un recueil de poésies.

Quels sont tes rêves ?

Mon plus grand, c’est d’avoir ma propre famille, mes propres enfants et tout. Avoir la preuve visuelle à tous les jours quand je me lève que je me suis construit une vie.

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