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Promouvoir la mobilité électrique

Photo: François Lemieux/Métro Média

Plus d’une centaine d’employés d’Aéroports de Montréal (ADM) ont récemment profité de la visite de concessionnaires automobiles de l’Ouest-de-l’Île. Ils étaient venus à leur rencontre à Dorval, pour leur en apprendre plus sur les véhicules électriques à travers conseils et essais routiers.

Organisée par l’organisme de sensibilisation environnemental Équiterre, la Chambre de commerce de l’Ouest-de-l’Île et ADM, cette journée «Rendez-vous branché au travail» s’est déroulée le 13 juin, dans le stationnement de l’Hôtel Marriot Terminal Aéroport de Montréal.

Les organisateurs voulaient notamment avoir la chance de déboulonner quelques croyances populaires par rapport aux véhicules hybrides ou électriques.

«On voulait que nos employés puissent évaluer les différentes options qui s’offrent à eux. Il y a différentes croyances et mythes qui sont associés aux véhicules électriques. Mais l’autonomie de ces voitures a progressé depuis leur apparition», indique Anne-Sophie Hamel, directrice des relations média chez ADM.

Vendeur chez Ford West Island, Alexandre Tchoreret présentait deux véhicules au public: une Fusion Energi SE (hybride) ainsi qu’une Focus complètement électrique.

Ce dernier mentionne que la plus grande crainte que les gens ont par rapport aux véhicules électriques sont à propos de l’autonomie et du feeling de conduite.

«On n’entend pas trop le moteur et certains véhicules électriques ne sont pas aussi nerveux que ceux à essence. Mais une fois qu’on explique que ce sont des craintes qui ne sont pas basées sur du réel… Avec la Focus, on a quand même 185 km d’autonomie. Pour quelqu’un qui fait 40 km par jour, ça peut faire sauver beaucoup d’argent sur le long terme», souligne-t-il.

Actif depuis 25 ans, l’organisme environnemental Équiterre a organisé une trentaine de rencontres similaires au sein d’entreprises pour mousser la vente de véhicules électriques depuis quatre ans.

«Au Québec, un peu plus de 40 % de nos émissions de gaz à effet de serre sont liées au transport. Chaque année, il se vend plus de 500 000 véhicules neufs, dont plusieurs sont des Véhicules utilitaires sport (VUS) et des minifourgonnettes: des véhicules qui consomment beaucoup», rappelle la chargée de projet, Marilène Bergeron.

Cette dernière mentionne qu’un des objectifs principaux de telles rencontres est d’impartir aux gens le réflexe de considérer l’option électrique lorsqu’ils procèdent à l’achat d’un véhicule.

Elle précise qu’un des principaux obstacles à l’achat d’une voiture électrique ou hybride est le coût, qui est en général de 20 à 25 % supérieur au coût d’une voiture à essence.

«Mais il faut considérer les économies réalisées en entretien et carburant. Si on roule 20 000 km par année, on peut faire des économies intéressantes. Avec la Golf de Volkswagen, on peut sauver 1 700 $ en choisissant le modèle électrique. En additionnant la subvention gouvernementale, on peut avoir un retour sur notre investissement d’ici un à trois ans», mentionne-t-elle.

En plus des voitures hybrides et électriques, on pouvait également faire l’essai d’un vélo électrique. L’entreprise Vélo Transit, qui loue des vélos électriques à 80 entreprises québécoises, proposait de tester ses vélos qui peuvent rouler jusqu’à 32 km/h.

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