Des adeptes d'ultimate frisbee dans l'Ouest-de-l'Île

Ce sport se pratique sans contact, à sept contre sept, sur un emplacement similaire à un terrain de football. L’équipement est très simple: un frisbee et des cônes pour délimiter l’espace de jeu.

Andrew Lockhead pratique ce sport depuis trois. C’est sa copine qui lui a fait connaître ce sport en essor. «Elle faisait partie d’une équipe à son université et elle m’a donné le goût d’essayer», partage le résident de Pincourt.

Le jeune homme âgé de 27 ans aime tout de ce sport. Particulièrement le fait qu’il est arbitré par les joueurs eux-mêmes. «Les gens appellent eux-mêmes leur faute. C’est la première fois que je voyais ça dans un sport, partage-t-il. J’ai énormément joué au soccer, football et volleyball. Normalement, on attend de voir le verdict de l’arbitre. Au Ultimate, on ne veut pas faire de faute sinon on est obligé de l’appeler.»

À ce sport, il est fréquent de voir des joueurs plonger horizontalement ou voler haut dans les airs pour attraper le frisbee. Les passes sont courtes et rapides. On le compare à plusieurs sports, car il utilise un terrain de football, le pied de pivot comme au basketball et l’action continu du soccer ou du hockey.

Une ligue en développement

La ligue de l’Ouest fait partie de l’Association de Ultimate de Montréal. Elle compte huit équipes mixtes. Les pratiques ont lieu au collège John Abbott, à l’hôpital de Sainte-Anne et à l’école Saint-Georges. L’hiver les joueurs s’activent au centre sportif de Beaconsfield.

Selon M. Lockhead, la ligue de l’Ouest est en développement. «Chaque année on va chercher des nouveaux joueurs non familiers avec ce sport pour qu’ils deviennent membre d’une équipe. Ce n’est donc par un jeu compétitif comme dans d’autres secteurs de Montréal. Le jeu est plus de type amical. On prend le temps d’encadrer les nouveaux.»

Pour se joindre à la ligue de l’Ouest de l’Association de Ultimate de Montréal, on visite le www.montrealultimate.ca