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Sympholies Vocales chante Fauré

De la Pavane au Requiem

Pour son 27e concert annuel, Sympholies Vocales s’est tourné vers les œuvres du compositeur français Gabriel Fauré. Son fameux Requiem notamment, mais aussi une sélection de pièces tirées de son répertoire. L’ensemble vocal, sous la direction musicale de Julie Dufresne, offrira une prestation le 12 mai prochain à l’église Sainte-Geneviève-de-Pierrefonds.  

Accompagné par un quatuor à cordes et par l’organiste Alain Dion, le chœur accueillera également deux invités spéciaux: la soprano Odéi Bilodeau et le baryton Marc Belleau. Une occasion, pour les 35 choristes de l’ensemble de Pierrefonds, de revenir avec un spectacle grandiose, appuyé par des musiciens et un environnement sonore de haute qualité.  

«De la Pavane au Requiem est un concert entièrement construit autour des œuvres signées par Gabriel Fauré. Un compositeur français qui a vécu de 1845 à 1924 et a laissé plusieurs œuvres, dont certaines très connues», explique Julie Dufresne. «Même si Fauré travaillait à l’église à l’époque où il a composé son Requiem, il n’était pas très croyant. Sans être contre la religion, il n’était pas particulièrement pratiquant. Un peu comme les Québécois finalement, qui sont catholiques, se marient et font baptiser leurs enfants, mais pratiquent assez rarement. En ce sens, c’est une œuvre toujours actuelle qui, je pense, peut toucher beaucoup de gens, qu’ils soient croyants ou non», observe-t-elle.

«Un requiem c’est une messe pour les morts, alors ce n’est pas nécessairement joyeux! Mais, contrairement à celui de Mozart qui est plus sombre, le Requiem de Fauré se termine sur une fin ouverte et heureuse. Avec l’idée de paradis, alors que les voix aiguës des sopranos qui chantent font penser à des anges», raconte la chef de Sympholies Vocales. «C’est du classique, mais qui intègre plein d’éléments de la musique populaire. Dans la simplicité et l’accessibilité, voilà pourquoi ça parle aux gens. Et puis il y a ces petites lignes musicales qui nous restent en tête et qu’on ne peut s’empêcher ensuite de fredonner. Sans parler de la Pavane, qui est magnifique présentée en version avec chœur!», s’empresse-t-elle enfin de souligner.                

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