L'Île-Bizard aura son parc canin

L’arrondissement de L’Île-Bizard–Sainte-Geneviève répond à une demande citoyenne, avec ce projet. À l’automne 2013, une centaine de personnes avaient signé une pétition réclamant l’aménagement d’un tel enclos près de chez eux afin de faire courir leur animal en toute liberté et en toute légalité.

«Comme il n’y aura qu’un seul parc de ce genre à L’Île-Bizard, nous avons choisi un site central au nord du boulevard Jacques-Bizard, a précisé le directeur des Loisirs Mathieu Lapierre, lors de la séance d’information du 18 novembre. Il y a 80% de la population qui réside dans un rayon de 1,5km de ce plateau.»

Le maire Normand Marinacci a souligné que l’arrondissement avait privilégié cet emplacement parce qu’il est situé à une bonne distance des propriétés résidentielles. «De cette façon, les résidents qui vivent à proximité ne seront pas dérangés par les jappements et les allers-retours des propriétaires de chien.»

Aménagé au coût de 121 000$, le site disposera d’un stationnement et sera construit sur un terrain appartenant à la ville. L’enclos aura une superficie de 1215m2. Les travaux débuteront en mai 2015.

À l’heure actuelle, la réglementation municipale interdit à tout citoyen de promener son chien sans laisse sur le domaine public et de fréquenter avec son animal les parcs de l’arrondissement.

L’année dernière, plus de 200 permis ont été remis à des propriétaires de chiens de L’Île-Bizard–Sainte-Geneviève pour l’obtention d’une médaille, ce qui est obligatoire pour tous les gardiens d’un tel animal, selon le règlement sur le contrôle des animaux.

Enfin!

La citoyenne Judy Robert présente à la rencontre publique était très enthousiaste face à ce futur aménagement. «C’est un beau projet et le site est bien choisi, a lancé la propriétaire d’un caniche. Les fins de semaine, je fréquente le parc Centennial à Dollard-des-Ormeaux. Les chiens aiment socialiser et ont besoin de faire de l’exercice. Dans ma cour, ce n’est pas suffisant.»

Sa voisine devenue sa copine à force de fréquenter le même parc canin abonde dans le même sens: «Je dis: « Enfin! » Car il n’y a pas de parc à proximité pour laisser mon chien libre de jouer. Il faut toujours le tenir en laisse. C’est ennuyant, a partagé Agi Sterner. Ces espaces permettent aux chiens de jouer et de socialiser. Ça contribue même à changer leur comportement.»

Comité de citoyens

La gestion quotidienne du premier parc canin de l’arrondissement se fera en collaboration avec un comité de citoyens. Toute personne intéressée peut transmettre ses coordonnées à communications.ibsg@ville.montreal.qc.ca