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Beaconsfield: un projet de 22 maisons qui inquiète

Terrain vague de Beanconsfield ou seront contruit 22 logement sur la rue 100 Beaurepaire drive. Photo: Isabelle Bergeron/TC Media

Un projet de construction de 22 maisons en rangée sur un terrain vague près du boulevard Saint-Charles à Beaconsfield inquiète bien des résidents qui subissent quotidiennement la congestion automobile dans le secteur lors des heures de pointe.

C’était salle comble à l’hôtel de ville le 23 novembre lors de la consultation publique organisée par la ville pour expliquer le projet. Plusieurs personnes ont exprimé beaucoup d’appréhension par rapport à l’impact du projet sur la circulation.

Jean-François Gauthier réside sur Prairie Drive, une petite rue en face du futur projet. Selon lui, il serait dangereux d’accepter ce projet résidentiel parce que beaucoup trop d’automobilistes passent devant chez lui à 50 Km/h.

«Il y a déjà beaucoup de gens frustrés sur Beaurepaire le matin. L’hiver c’est pire, avance-t-il. Pour ma voisine qui vient d’emménager avec ses trois enfants, c’est carrément fou. Alors imaginez avec 22 autres frustrés qui veulent sortir de chez eux le matin et qui sont pris sur Beaurepaire. La journée des vidanges, ça va être dangereux».

Guillaume Bernardi habite lui aussi sur Prairie Drive. Il se plaint que ses deux enfants ne pourront plus jouer dans la rue lorsque les travaux de construction s’effectueront. Il s’inquiète tout autant de la problématique du trafic qui est «sous-estimé»

«C’est un cauchemar présentement pour atteindre Saint-Charles sur Beaurepaire. Il y a des files de voitures des deux côtés du boulevard. On ne peut pas ajouter des camions de ciment et des voitures de plus», dit-il.

La ville a estimé qu’il faut prévoir 10 à 13 déplacements de voitures supplémentaires par jour. Cela équivaudrait à 1,08 voiture de plus par 15 minutes en période de pointe si cette dernière dure trois heures ou 1,63 voiture si celle-ci dure moins de deux heures.

«22 unités de logement, ça ne représente pas un nombre impressionnant de déplacements. C’est très minime. C’est même marginal», indique le directeur de l’aménagement urbain, Denis Chabot.

Il estime que ces chiffres sont conservateurs parce qu’il ne prend pas en considération l’utilisation du transport actif comme l’autobus, le train ou la marche.

Pour aller de l’avant, le projet nécessite un changement de zonage qui devrait être adopté le mois prochain. En cas d’approbation par le conseil municipal, les résidents auront l’occasion de manifester leur opposition en signant un registre afin de demander un référendum sur la question.

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