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Déversement de BPC à Pointe-Claire: la décontamination du sol se fait attendre

Photo: Collaboration spéciale

Le Parti vert du Québec s’inquiète de la lenteur des procédures dans le dossier de la décontamination du terrain situé au 86, boulevard Hymus à Pointe-Claire où 1000 litres de biphényles polychlorés (BPC) avaient été déversés en 2013. Le parti a organisé le 5 avril une manifestation devant l’hôtel de ville de la municipalité pour faire pression sur l’administration.

«Il y a l’équivalent de 520 chargements de camion de sol contaminé aux BPC sur le terrain. Le plancher de béton de la bâtisse est en train de se dégrader. Il y a de la poussière contaminée à l’intérieur et la pollution se propage dans les terrains avoisinants, avance le chef du Parti vert», Alex Tyrrell.

Selon lui, les sols contaminés auraient dû être ramassés en 2013 pendant que le sol était encore gelé.

Dans un communiqué de presse émis le 1er avril, la direction de la santé publique a jugé le site sécuritaire pour les résidents et les travailleurs des compagnies adjacentes.

«Il n’y a pas d’émanation de BPC dans l’air ambiant sur le site de Reliance ni à proximité. L’eau potable n’est pas contaminée aux BPC. Il demeure toutefois des sols contaminés sur le site de Reliance qui ne représente pas un risque à la santé», peut-on lire dans le communiqué.

Ordonnance du ministère
Le ministère de l’Environnement a émis les 9 et 10 février une ordonnance qui donnait aux compagnies Juste Investir, qui possède maintenant le site, et l’ancien propriétaire, Reliance, jusqu’au 31 mai afin de présenter une étude de caractérisation des lieux et des terrains voisins.

Juste Investir a présenté un échéancier pour la réalisation de ces études, mais elle s’est prévalue de son droit de contestation devant le Tribunal administratif du Québec (TAQ). Le TAQ devra bientôt se prononcer sur la validité de l’ordonnance de Québec.

Quant à Reliance, elle n’a pas présenté d’échéancier des travaux ni contesté l’ordonnance du ministère.

Selon le porte-parole Frédéric Fournier, le ministère de l’Environnement a l’intention de faire lui-même les travaux si jamais une des deux firmes refusait de le faire.

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