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Un deuxième marathon pour Montréal

La septième édition du Tour du Mont-Royal Brébeuf se tiendra le 23 octobre sur la montagne. Photo: Gracieuseté/TMRB

L’offre de marathons se déroulant sur l’île de Montréal vient de doubler. Au marathon de Montréal Oasis Rock n’ Roll s’ajoutera cette année le Tour du Mont-Royal Brébeuf qui offre pour la première fois un parcours de 42 kilomètres. L’épreuve se déroulera majoritairement sur les sentiers du Mont-Royal avec un dénivelé estimé à 1000 mètres.

Les organisateurs de l’événement avancent qu’ils n’ont pas l’intention d’entrer en compétition avec le marathon de Montréal et que leur course se positionne plutôt comme une épreuve complémentaire puisqu’elle se déroule en sentier.

«Les marathons en sentier attirent en général une clientèle spécifique. Il faut vraiment être un coureur aguerri pour les faire», confirme d’ailleurs Louis-Philippe Garnier, directeur du site courir.org, référence en course à pied au Québec.

D’après le directeur de la course, Patrick Daigle, il faut considérer chaque 100 mètres de dénivellation comme équivalant à un kilomètre supplémentaire en terme d’effort.

«C’est vrai que c’est plus difficile, mais au niveau de l’intérêt et de la motivation aussi, c’est un tout autre monde, souligne-t-il. Le paysage est tellement beau!»

La nature en ville
Patrick Daigle ajoute que le TRMB a toujours été comme une pouponnière, un test pour les coureurs qui veulent s’initier à la course en sentier. «C’est un peu comme l’entre-deux, puisqu’on n’est pas complètement en forêt. Les participants n’ont pas besoin d’équipement spécial et il y a des points de ravitaillement sur le parcours, alors c’est un bon premier essai.»

Les douches et le gymnase chauffé du complexe sportif du Collège Brébeuf qui attendent les coureurs à la fin du trajet sont un autre argument de poids pour ceux qui veulent tenter la course trail en gardant tout le confort de la ville.

Comme c’est le cas pour la majorité des marathons en sentier, le parcours du TMRB n’a pas été homologué par la fédération sportive. «C’est très complexe de calculer la distance en sentier, et l’homologation entraîne des coûts sans apporter aucun avantage à notre type de course», explique M. Daigle. La course ultra-trail Harricana de Charlevoix, par exemple, n’est pas non plus homologuée.

À l’opposé d’Oasis
Le terrain du parcours est bien loin d’être le seul point qui distingue les deux marathons de Montréal, d’une ampleur complètement différente.

Le marathon Oasis Rock n’ roll de Montréal existe depuis 1979 et accueille bon an mal an plus de 30 000 participants à ses différentes épreuves, alors que le TRMB n’en est qu’à sa septième édition et espère 1500 inscriptions cette année.

Ayant été acquis en 2011 par la série Rock n’ Roll, une entreprise basée à San Diego aux États-Unis, le Marathon de Montréal est un événement privé. Les coureurs doivent débourser 127$ pour y participer, comparativement à 65$ pour le TMRB (55$ pour une inscription avant le 9 octobre).

Cette différence s’explique en partie par les coûts reliés à l’organisation, comme la participation policière et la fermeture de rues, mais aussi par la nécessité d’une entreprise privée de réaliser des profits.

Le TMRB redistribue quant à lui ses surplus à différents organismes du quartier qui viennent en aide aux jeunes comme les Scouts Notre-Dame-des-Neiges, le camp Quatre-Saisons, le Centre Circuit de lutte contre l’obésité du CHU Ste-Justine. Pour chaque inscription, le TMRB remet d’ailleurs 10$ directement au centre hospitalier, avec lequel il a établi un partenariat cette année.

Les coureurs ont jusqu’au 20 octobre pour s’inscrire.

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