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Charles Milliard: allier science, arts et affaires

Photo: (Photo: Gracieuseté Charles Milliard)

Un résident de Ville de Mont-Royal connu des téléspectateurs comme chroniqueur pharmaceutique joue aussi un rôle primordial dans le financement d’organismes culturels comme l’Orchestre symphonique de Montréal (OSM) et le Festival TransAmériques (FTA).

À 37 ans, Charles Milliard présente un parcours assez diversifié. Le vice-président exécutif d’Uniprix a été initié au showbizz en 2008 sur le plateau de Deux filles le matin, à TVA, où il a animé des chroniques pendant trois ans.

«Uniprix était commanditaire. J’ai passé une audition pendant l’émission et j’ai été choisi, affirme M. Milliard. De fil en aiguille, j’ai obtenu d’autres contrats indépendants d’Uniprix. J’ai fait des épisodes des Docteurs à Radio-Canada et un an à C’est extra au Canal V.»

Promouvoir la scène
Ayant quitté l’univers télévisuel depuis 2012, il s’est tourné vers les arts de la scène… ou plutôt son financement.

«J’ai une grande passion pour les arts et beaucoup d’amis en théâtre et en musique, alors j’ai voulu m’impliquer», confie-t-il.

Siégeant bénévolement au conseil d’administration (C.A.) du FTA depuis 2010, il a été nommé vice-président du conseil et président du comité de financement et de développement il y a deux ans.

Chaque année, le FTA organise une soirée-bénéfice pour trouver des partenaires et des commanditaires. «C’est un festival de danse contemporaine et de théâtre un peu éclaté. Les œuvres artistiques ne sont pas toujours les plus faciles à vendre.»

Il compte toutefois continuer de relever ce défi. Son équipe a trouvé un partenaire majeur pour l’événement en BMO pour 2017.

Financer Kent Nagano
En novembre 2015, Charles Milliard a aussi joint bénévolement le C.A. de l’OSM présidé par l’ancien premier ministre Lucien Bouchard. «Étant l’un des plus jeunes sur le conseil, c’est une bonne occasion de rencontres et d’apprentissages pour moi», déclare celui qui se qualifie de mélomane.

Dans le C.A. composé d’une trentaine de personnes, il a choisi de participer au comité des commandites. «On est en relation avec les différents paliers des gouvernements et les partenaires privés.»

S’il lui arrive d’aller en terrain connu en sollicitant des intervenants en santé, il ne se limite pas à son industrie. «Dans des C.A. artistiques, la valeur ajoutée des gens du privé est d’apporter de nouveaux contacts, juge-t-il. Plus un conseiller est diversifié, plus il est performant.»

Reconnaissance
Celui qui seconde le président dans la gestion de la bannière Uniprix affirme qu’il fait exactement ce qu’il a toujours eu envie de faire présentement. «Mon but dans la vie était d’avoir des connaissances en pharmacie, mais d’utiliser mes compétences pour gérer des entreprises et faire des affaires», révèle-t-il.

C’est pourquoi M. Milliard a reçu des diplômes en économie et en pharmacie à l’Université Laval en 2002. Il a ensuite entrepris une maîtrise en administration des affaires (MBA) à l’École HEC Montréal pendant qu’il travaillait chez Uniprix.

En 2015, Charles Milliard a reçu le prix Bénévole d’affaires pour son implication dans le C.A. du FTA. «Le Conseil des arts de Montréal remet des prix dans la communauté d’affaires aux gens qui font le pont avec le milieu des arts», explique le récipiendaire.

La même année, il s’est aussi vu décerner le premier prix «Grande entreprise» des prix Relève d’Excellence du Réseau HEC Montréal, qui soulignent le parcours exceptionnel de ses diplômés de 35 ans et moins.

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