Resserement légal à l’égard des bijoutiers à Ville de Mont-Royal
Ville de Mont-Royal veut serrer la vis à l’exploitation de commerces de prêt sur gages de son territoire afin de contrer les vols. À la demande de la police, un projet de règlement visant à limiter le nombre d’endroits où les cambrioleurs peuvent écouler leur stock est à l’étude.
En place dans tous les arrondissements de Montréal depuis plusieurs années, cette nouvelle réglementation obligerait les brocanteurs et bijoutiers monterois à identifier dans un registre leurs clients et les biens qu’ils veulent vendre. Ces informations devront ensuite être transmises au poste de quartier (PDQ) 24.
Les photos des objets vendus peuvent permettre de les relier à des vols. Le règlement proscrirait aussi la vente de bijoux et d’or à l’extérieur de places d’affaires enregistrées.
«On veut un outil de plus pour être efficace. Lorsqu’on arrête quelqu’un, on vérifie où il a été brocanté sur l’île. Ça nous aide dans la résolution de crime», mentionne le commandant, Steve Girard.
C’est à sa demande que les élus de VMR ont déposé, le 21 août, un tel projet alors que la Ville a été touchée par une vague de vols au cours de l’été. L’adoption se fera à une prochaine séance du conseil municipal.
Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) souhaite que cette réglementation s’applique à la grandeur de son territoire pour un meilleur contrôle. Quelques villes liées doivent encore adhérer à ce changement.
Les commerçants touchés par ce futur règlement seraient peu nombreux à VMR, soit principalement des bijoutiers du Centre Rockland.
Des amendes s’élevant entre 600$ et 1200$ peuvent être émises aux exploitants qui omettent de déclarer des biens à la police.
Arrestations
Trois suspects ont récemment été arrêtés dans l’arrondissement Ahuntsic-Cartierville. Selon le commandant Girard, l’un d’eux pourrait être lié aux nombreux cambriolages survenus dans des maisons de Ville de Mont-Royal dans les derniers mois.
Le PDQ avait d’ailleurs noté une hausse de ces délits. Les policiers tentent maintenant d’identifier les personnes captées par des caméras de surveillance.