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Bâtir une communauté à Ville de Mont-Royal

Photo: TC Media - Patrick Sicotte

Quand Claudie Vigneault a pris la présidence de l’Association des parents de Mont-Royal (APMR), l’organisme vivait une période creuse; absence totale d’activités et une prématernelle au bord du gouffre financier. Trois ans plus tard, l’APMR est en pleine croissance et entrevoit son avenir d’un bon œil alors qu’elle souffle ses 45 bougies.

La vitalité de l’association se reflète à travers son service phare, l’établissement préscolaire le Mi-Chemin. La prématernelle affiche complet avec ses 24 places et roule sur un budget équilibré après des années de déficit.

«Elle est maintenant mieux connue et autofinancée», mentionne Mme Vigneault, mère de trois enfants.

À son arrivée, la femme de 35 ans a tout mis en œuvre avec le conseil d’administration pour assainir les finances et promouvoir le Mi-Chemin.

«C’était déficitaire parce que ce n’était pas connu. On a donc créé un site web. Au moment des portes ouvertes, on a mis des publicités dans tous les commerces et  garderies de VMR et d’Outremont. On a aussi fait beaucoup de bouche à oreille», raconte la présidente.

Entraide  

La bonne posture du Mi-Chemin permet aujourd’hui à l’APMR de reprendre l’organisation d’activités. À travers les années, ce volet avait été délaissé puisque la gestion de la prématernelle demandait beaucoup d’énergie.

Contes de Noël, atelier d’horticulture et séance de création de films d’animation sur iPad, sont quelques-uns des événements offerts au cours de la dernière année par l’association.

L’APMR a aussi mis sur pied un groupe Facebook où les membres peuvent s’échanger de l’information répondant à divers besoins de la vie familiale.

«Sur les 300 parents que nous avons sur notre page,  je sens qu’on brise l’isolement et qu’on construit une entraide et une communauté qui n’était pas là il y a cinq ans», expose Mme Vigneault.

Son implication au sein de l’association a été motivée par le désir d’implanter davantage de coopération entre les citoyens de la municipalité.

«J’ai grandi à Ville de Mont-Royal, mais je ne sentais pas qu’on avait une communauté si forte, soutient-elle. Quand quelqu’un me dit qu’il ne connaît pas ses voisins, je ne trouve pas ça normal.»

Selon Mme Vigneault, l’APMR peut diminuer le stress des familles à travers le partage d’informations et constater qu’elles vivent les mêmes préoccupations.

«Quand les deux parents travaillent à temps plein, c’est tout un défi. Si tout un chacun donne un coup de main à son prochain, on offre un meilleur avenir à nos enfants».

Financement

À court terme, l’APMR espère recruter davantage de membres et percevoir plus d’argent pour l’organisation d’activités.

L’association planche sur la tenue d’une soirée de financement sous forme d’un cocktail dînatoire.  À l’heure actuelle, sa principale source de revenus est la Ville, qui a donné un peu moins de 800$ en subvention en 2017.

L’association compte aussi officiellement 200 membres ayant remis chacun un 15$ à vie lors de leur inscription, mais ces montants pèsent peu dans la balance.

Un projet d’organiser des fêtes des voisins est aussi dans les cartons de l’APMR.

Au cours des prochaines années, le défi de l’association sera de développer une base de données sur le profil de ses membres afin de mieux connaître leurs besoins.

Pour plus d’infos

parentsvmr.strikingly.com

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