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Accusations pour vol d’objets de collection

Photo: Josie Desmarais

Le Monterois qui s’est fait voler pour  des milliers de dollars d’objets de collection a pu récupérer une partie de ses biens à la suite de perquisitions et d’une arrestation. Un homme de Laval fait maintenant face à des accusations de recel et d’introduction par effraction.

Avant les Fêtes, le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a mis la main au collet de Simon Perez. Il est soupçonné d’avoir dérobé sans complice, l’été dernier, des dizaines de boîtes contenant une variété d’objets de collections, tels que des guitares vintage, des cartes de hockey, des items de la Deuxième Guerre mondiale, les premières éditions de Tintin et des vinyles des premières éditions des Beatles UK.

Le collectionneur Daniel de Varennes entreposait tous ses articles dans un casier de son immeuble à condominiums du chemin Bates, à Ville de Mont-Royal. Tout comme ses voisins, M. de Varennes s’est fait dévaliser son espace dans la nuit du 31 juillet et 1er août.

La police de Montréal dit avoir pu remonter à Simon Perez grâce à de l’information de citoyens ayant observé la présence d’objets de collections de M. de Varennes sur des sites d’échanges. L’enquête a aussi permis de retracer entre 5% à 10% des biens du Monterois, mentionne le SPVM.

«On a fait cinq perquisitions, dont certaines chez des revendeurs. Ils avaient acheté les objets de bonne foi, mais malheureusement comme ils avaient été déclarés volés, on est allé les récupérer», explique le commandant au centre opérationnel Nord, Pascal Côté.

Il mentionne que, parmi ce qui a été retrouvé, les policiers doivent encore déterminer si certains items appartiennent bel et bien à Daniel de Varennes. L’enquête se poursuit aussi toujours pour retrouver la totalité de sa collection.

À la suite du vol, le résident de VMR a annoncé vouloir offrir 50 000$ de récompense à quiconque lui fournissant de l’information permettant de récupérer les biens. Une initiative que le commandant Côté déconseille puisqu’elle peut mettre la victime en contexte de vulnérabilité par rapport à des personnes qui voudraient profiter de la situation.

À La Presse +, l’accusé Simon Perez, qui a des antécédents pour des vols de pneus d’hiver, a déclaré que les policiers l’«ont complètement mélangé avec d’autre monde».

Il a été impossible de parler à Daniel de Varennes.

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