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Nouveau quartier pour la Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys

Photo: TC Media - Frédéric Lacroix-Couture

Les futurs élèves de Glenmount, situé aux limites de Ville de Mont-Royal, seront possiblement assurés d’une place dans les écoles primaires Saint-Clément dans les prochaines années. Le 20 février, la Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys (CSMB) a accepté le projet d’annexer ce quartier de Côte-des-Neiges à son territoire.

Le groupe de parents derrière cette demande est maintenant en attente d’une approbation de Québec.

Depuis la création des commissions scolaires linguistiques, il y a 20 ans, Glenmount est considéré comme une «zone grise», c’est-à-dire que le secteur appartient à la Commission scolaire de Montréal (CSDM), mais les parents ont aussi la possibilité d’inscrire leurs enfants dans une école de la CSMB.

Plusieurs familles de ce quartier se tournent vers les établissements Saint-Clément-Est et Ouest en raison de leur proximité, alors que Glenmount est séparé du reste de Côte-des-Neiges par la voie ferrée. Toutefois, pour répondre à la surpopulation des classes, la CSMB a décidé récemment de modifier les critères d’inscription de l’année scolaire 2018-2019 pour prioriser les jeunes de son territoire.

Quand une de ses écoles est pleine, les enfants des «zones grises» seront les premiers à être transférés vers la CSDM, sauf ceux fréquentant déjà la CSMB, profitant d’une clause «grand-père».

«J’ai trois enfants et si je devais les envoyer dans une école de la Commission scolaire de Montréal, nécessairement je dois leur faire emprunter les axes Jean-Talon et du chemin de fer. Franchement, jamais je ne leur ferais traverser ces endroits. Pour moi, il y a une source de danger beaucoup trop grande», soutient un résident de Glenmount, Pierre-Éloi Talbot.

Pétition
Lui et d’autres parents ont déposé aux commissaires une pétition de plus de 700 noms, soit 75% du nombre d’électeurs du quartier, pour demander l’annexion de Glenmount. Ils évoquent que leur vie de quartier est à VMR et qu’il s’agit d’une façon de régulariser une situation qui existe depuis plusieurs décennies.

«C’est un peu une tradition, fait valoir la porte-parole de la CSMB, Gina Guillemette. Ils apprécient nos écoles. Ce n’est donc vraiment pas une clientèle qu’on veut évacuer.»

Le ministère de l’Éducation ne peut préciser à quel moment il rendra une décision étant donné que chaque dossier demande une analyse différente.

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