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Émile Ollivier: Viser haut

Photo: Métro Média – Isabelle Bergeron

Champion universitaire au pays, mention d’excellence et record personnel, Émile Olivier a connu une saison hivernale faste en saut en hauteur. Le sportif d’Outremont pourrait poursuivre sur cette lancée alors qu’il amorcera sous peu une série de compétitions extérieures qui le mènera jusqu’aux pistes des championnats canadiens.

En mars, l’athlète de l’Université de Montréal a décroché la médaille d’or au tournoi d’athlétisme des universités canadiennes en franchissant la barre avec une hauteur de 2,13 mètres. Deux semaines auparavant, il réalisait le même exploit lors des provinciaux du Réseau du sport étudiant du Québec.

«C’était assez inespéré vu mon début de saison universitaire qui n’était pas super bon. Un peu de nulle part, je suis arrivé à faire un record personnel et disons que ç’a été la cerise sur le gâteau», commente le médaillé d’or des Jeux d’été du Canada 2017.

Selon lui, son état d’esprit lui a permis de bien se positionner aux compétitions nationales et provinciales.

«Je suis arrivé là-bas sans pression. L’équipe des Carabins était aussi cette année un niveau au-dessus en comparaison aux autres années. Le fait de sentir qu’il y a une équipe derrière, je pense que ç’a été un gros boost», analyse-t-il.

Saison extérieure

Ces performances sportives ainsi que scolaires en physiothérapie lui ont d’ailleurs valu chez les Carabins le titre d’étudiant-athlète masculin de l’année. Une surprise pour l’Outremontais qui a changé de programme en cours d’année.

«Pour moi, ça représente un accomplissement, mentionne Émile Ollivier. De gagner ce prix devant des gars qui jouent au football et sont sur les ondes de TVA pendant cinq ou six semaines au début septembre, c’est toujours agréable.»

Une nouvelle fois, il représentera cet été le club d’athlétisme de Saint-Laurent. Plusieurs compétitions l’attendent au Québec et en Ontario. En juillet, il participera au championnat canadien, à Ottawa.

«Je vais essayer de répéter mon exploit de l’année dernière où j’avais terminé troisième. Sauf que ça risque d’être un peu plus compliqué parce que le niveau a quand même augmenté. Je saute contre des gars comme Derek Drouin qui a été champion olympique à Rio», expose le jeune de 22 ans, qui travaille comme surveillant d’école à Guy-Drummond et Saint-Clément-Est.

Durant sa saison, il aimerait battre son record, en réalisant un saut de 2,15 mètres.

Paris 2024?

À moyen et long terme, Émile Ollivier aspire l’année prochaine à porter les couleurs des Carabins aux championnats mondiaux universitaires. En 2021, son objectif sera les Jeux de la Francophonie.

Afin d’atteindre ces nouveaux sommets, il s’est entouré d’une nutritionniste et d’une préparatrice mentale. L’athlète caresse aussi le rêve olympique qui pourrait se concrétiser en 2024 alors que l’athlète sera peut-être à la meilleure de sa forme.

«Le pic d’un sauteur, c’est autour de 27-28 ans. J’ai encore cinq à six ans avant d’être sur le déclin si je continue à m’entraîner. Mon gros objectif si je peux me qualifier, ce serait d’aller aux Jeux olympiques de Paris en 2024. Étant d’origine française, ce serait une bonne manière de terminer ma carrière», fait valoir M. Ollivier qui pratique son sport depuis 10 ans.

Sa première compétition de sa saison extérieure aura lieu le 19 mai au Complexe sportif Claude-Robillard.

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