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Jasmine Louras candidate conservatrice dans Outremont

Photo: Gracieuseté - PCC

Le Parti conservateur du Canada (PCC) a choisi Jasmine Louras, une finissante en droit à l’Université d’Ottawa, pour l’élection partielle dans Outremont. Selon la candidate, son parti pourrait bien parvenir à percer dans la circonscription puisque la formation politique s’efforce de vouloir répondre aux besoins des Québécois et que la population désire du changement.

«Les gens sont de plus en plus conservateurs ces temps-ci. Ils sont un peu déçus du leadership actuel. J’ai remarqué que les gens préfèrent et considèrent le Parti conservateur surtout au plan fiscal et des dépenses», soutient Mme Louras.

Elle croit aussi que la population fait confiance au PCC pour rehausser l’image du pays à l’international.

La candidate de 30 ans s’est déjà mise au travail et fait du porte-à-porte dans les rues d’Outremont, arrondissement dans lequel elle a habité une bonne partie de sa vie. Pour le moment, Mme Louras refuse de s’avancer sur des enjeux ou des idées qu’elle souhaite mettre de l’avant durant la campagne. Elle dit plancher sur une «carte des priorités» qui sera éventuellement dévoilée.

L’élection partielle doit avoir lieu au cours des prochains mois, possiblement à l’automne, en vue de combler le siège laissé vacant par l’ex-chef du Nouveau parti démocratique (NPD), Thomas Mulcair. Il a officiellement démissionné comme député d’Outremont le 3 août.

Première

Il s’agit d’une première expérience en politique pour Jasmine Louras. Au cours des dernières années, elle a mené des études de premier cycle en biochimie et en sciences de l’exercice, avant de se diriger vers le droit. La candidate a aussi été impliquée au sein de l’incubateur de HEC Montréal pour le démarrage d’entreprises.

Plus récemment, elle a réalisé un stage en diplomatie publique au consulat des États-Unis à Montréal où elle dit avoir été repérée par le PCC.

«J’ai eu la chance de rencontrer des gens du parti qui étaient intéressés par mon parcours. Petit à petit, on a tissé des liens et j’ai eu l’honneur d’être considérée comme candidate. J’ai toujours eu un intérêt pour la politique et je pense que c’est arrivé à un moment parfait pour moi», explique Mme Louras, qui réside aujourd’hui aux limites de la circonscription, mais prévoit de retourner y vivre prochainement.

Finances publiques

La responsabilité des conservateurs à l’égard des dépenses l’a notamment motivé à se joindre au parti d’Andrew Scheer.

«Avec notre cher premier ministre actuel, on a remarqué beaucoup de dépenses de l’argent des contribuables, parfois superflues. Pour des jeunes comme moi, des jeunes familles ou des gens même plus âgés qui ont travaillé fort dans leur vie, ça fait mal au cœur de voir notre argent dilapidé de manière irresponsable», fait valoir Mme Louras qui estime qu’un gouvernement du PCC saura mieux gérer les finances publiques.

Ses futurs adversaires restent à confirmer. Mais on sait déjà que le NPD mise sur la candidature de Julia Sánchez, ancienne directrice générale du Conseil canadien pour la coopération internationale. Son investiture est prévue à la fin du mois.

Du côté du Parti libéral du Canada, deux femmes ont pour le moment déposé leur candidature en vue d’une assemblée d’investiture: la professeure et directrice de l’Institut Simone de Beauvoir de l’Université Concordia, Kimberley Manning et l’avocate Rachel Bendayan.

Cette dernière avait terminé deuxième avec 33% des voix, derrière M. Muclair qui avait remporté avec 44% des votes lors des élections fédérales de 2015. Le PCC avait quant à lui pris la troisième place avec un score de près de 10%.

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