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Bachand sera de la course

Joanny-Furtin Michel - TC Media
Devant un parterre d’une quarantaine de partisans et presque autant de journalistes, bloggeurs, photographes et techniciens que le député d’Outremont Raymond Bachand a annoncé vendredi dernier son engagement dans la course à la direction du Parti Libéral du Québec.

«Les gens connaissent le ministre des finances, nous, nous connaissons l’homme», a lancé d’emblée Lise Thériault, députée d’Anjou-Louis-Riel, qui sera la présidente de sa campagne au leadership. «Raymond est un homme intègre, capable d’unir francophones, anglophone et allophones dans un même projet économique pour le Québec.»

«On a besoin de gens compétents en économie», a renchérit Christine St-Pierre, députée de l’Acadie. «Raymond est l’homme de l’équilibre budgétaire, l’homme du développement économique. C’est de plus un homme de cœur, toujours à l’écoute des artistes, l’ami des créateurs.»

«Je le soutiens parce que son expertise est indéniable. Il a été à la fois mon parrain politique et mon mentor», a expliqué Danielle St-Amand, députée de Trois-Rivières. «Un homme rassembleur et généreux avec un très haut sens de l’équité et de la justice sociale, mais aussi un grand sens de l’humour…» a complété Guy Ouellette, député de Chomedey.

Appel au peuple

«J’invite tous les Québécois qui partagent les mêmes valeurs à m’appuyer dans cette campagne pour élire le chef du Parti Libéral du Québec et prochain premier ministre du Québec», a déclaré le candidat Bachand.

«Notre parti est le parti historique du Québec. Les plus grandes décisions ont été prises sous l’égide du Parti Libéral du Québec : la nationalisation de notre électricité sous Jean Lesage, le développement de la Baie James, le Plan Nord, etc.»

«Mais j’ai aussi constaté une érosion, admet Raymond Bachand. Je veux que le PLQ redevienne LE grand parti du Québec. Pour cela il faut qu’il redevienne un parti de débats et d’idées. Le changement est une opportunité de conquérir notre avenir. Quand un peuple contrôle ses dépenses, il devient maître de son destin.»

Les réponses aux médias

«Vous êtes le premier à vous lancer officiellement dans la course, Pensez-vous que cela vous donne un avantage?», a demandé notre consoeur Josée Thibeault.

– Il est important qu’il y ait une course à la chefferie pour lancer les débats d’idées au sein de notre parti. Il faut bien commencer quelque part.

– Vous vous lancez avec quatre appuis derrière vous, n’est-ce pas un peu juste ? demande La Presse.

– La campagne va durer cinq mois et ce sont les militants qui par un vote interne au parti décideront. J’invite donc tous les sympathisants à devenir membre en prenant leur carte du PLQ pour élire le chef et futur premier ministre du Québec, je n’en doute pas.

Selon vous, M. Bachand, quelles sont vos faiblesses alors qu’on vous reproche un manque allégué de charisme ? questionne Radio-Canada.

– Ce n’est pas moi qui vais vous les dire, mes adversaires les trouveront. J’oppose à cela un bilan positif dans plusieurs ministères, et un parcours tout aussi conséquent dans de nombreux organismes communautaires… – Les gens connaissent le ministre; ils vont découvrir l’homme, le Raymond Bachand qu’ils ne connaissent pas, intervient Lise Thériault.

Si, élu chef de parti, vous deveniez Premier ministre, remettrez-vous en place la taxe santé et la hausse des frais de scolarité ? interpelle le Journal de Montréal.

– Ces décisions devront se prendre de manière progressive, et il y a lieu de faire un débat. Quoi qu’il en soit, je pense que les étudiants doivent participer, et donc contribuer comme tous les Québécois. On réfléchit toujours selon le carcan du même moule, alors qu’il y a certainement moyen de penser autrement. C’était de bonnes idées. Les Québécois partagent une vraie richesse commune, la solidarité. Nous avons le système le plus progressif. Ce n’est pas vrai que notre société, ce sont les riches contre les pauvres. Je propose aux Québécois de prendre le chemin solidaire de la prospérité.

Philippe Couillard a quitté le gouvernement pour travailler dans le privé médical. Il revient briguer le leadership, quels sont vos commentaires ? demande CIBL FM.

– Je ne ferais pas de commentaires, c’est à lui de répondre. En ce qui me concerne, je ne ferai aucun compromis sur l’intégrité ! Je souhaite écouter les militants. Et cette course est une merveilleuse opportunité de le faire. Même si le premier débat, je l’ai eu avec ma famille, parce que la vie politique est passionnante, mais elle est exigeante…»

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