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Quelques échos du conseil

Joanny-Furtin Michel - TC Media
La séance ordinaire du conseil d’arrondissement de septembre a exceptionnellement eu lieu mercredi dernier en raison du lundi férié de la Fête du travail puis du mardi des élections.

La mairesse a ouvert la séance en présentant quelques-unes des mesures à l’ordre du jour. Marie Cinq-Mars a également annoncé qu’un surplus de 2 151 100 $ émargeait du budget 2011, résultat selon elle d’une gestion prudente des deniers publics. Le budget 2013 est en préparation et fera l’objet d’une prochaine séance du conseil d’arrondissement.

Dans les différentes annonces liées à la vie de l’arrondissement, il fut question de l’aménagement en cours d’un îlot de verdure au coin des voies Nelson, Côte-Sainte-Catherine et Saint-Joseph; et du nouveau terrain synthétique Bellingham, aménagé selon des normes internationales.

La mairesse annonça la première collecte brune, celle des déchets dits «de table» destinés au compostage; et l’embauche d’un travailleur de rue auprès de la maison des jeunes. Il fut aussi question du programme de réfection routière qui débutera cet automne. Ce thème était à l’ordre du jour de cette séance du conseil, mais une ultime vérification restant à faire, ce point fera l’objet d’une séance spéciale.

« Bénévole très appréciée à Outremont, Gabrielle Breton est décédée subitement en juillet dernier», a rappelé la mairesse Cinq-Mars. « Le conseil d’arrondissement tient à lui rendre un hommage sensible et marqué par une résolution lors de cette séance.»

Activité conjointe de la Société d’histoire d’Outremont et de l’Arrondissement, le parc Dunlop sera renommé Jacques-Tessier, dit Lavigne, un pionnier d’Outremont de la fin du 17e siècle, lors d’une cérémonie le dimanche 30 septembre, de 13h30 à 14h30 dans le cadre des Journées de la Culture.

Plutôt que d’installer des dos d’âne peu appréciés des résidents voisins, 18 796$ seront consacrés à l’achat et l’installation de mini-radars dans certaines rues de l’arrondissement.

La démolition du curling de l’îlot Saint-Viateur, et parallèlement, le statut de la maison Mac Farlane, étaient aussi au programme. Enfin résolution d’importance, le conseil a approuvé le nouveau règlement sur l’occupation temporaire de la voie publique lors d’événements spéciaux avec interdiction des haut-parleurs et mégaphones.

Une résolution votée à la majorité, mais sans la voix de la conseillère Ana Nunès qui regrette qu’on n’attende pas les conclusions du Comité consultatif mis en place à la fin du printemps.

Les questions du public

Claude Gladu a pris la parole en souhaitant traiter de plusieurs sujets liés au domaine public: les nombreux lampadaires qui ne fonctionnent pas, les terrains malpropres, les terrasses de restaurant et l’avenir de la maison Mac Farlane.

Comme la règle de la période de questions demande aux citoyens de ne poser qu’une seule question suivie d’une éventuelle question corolaire, le conseil, par la voix de la mairesse puis du directeur de l’arrondissement par intérim, Pierre Chapuis, a répondu à sa question à propos de la maison Mac Farlane.

« Cette bâtisse est encore en bon état, certains la trouvent belle, d’autres non. Mais on veut prendre le temps de voir comment elle pourrait servir à la communauté. Toute proposition à ce sujet sera par ailleurs la bienvenue. Pour le moment, il s’agit de la protéger en réparant le toit de cette ancienne résidence privée offerte en don à l’arrondissement par les dernières héritières de la maison sise dans l’emprise des installations sportives du parc Joyce. Un budget de près de 29 000$ est prévu pour ce dossier. »

Pierre Lacerte est venu au micro avec un long préambule à propos d’une lettre d’entente datée du 19 décembre 2003 entre M. Weizberger et le directeur de l’arrondissement de l’époque autorisant un terminus d’autobus intercités devant son école hassidim dans le secteur Atlantique et seulement à cet emplacement. Or, selon Pierre Lacerte, ces autobus se permettent de stationner sur Van Horne et Parc en dépit des règlements.

« Quels moyens sont mis en place pour forcer le respect de cette entente ? Y-a-t-il eu des contraventions et combien ? » Marie-France Paquette fera une première vérification auprès de la Sécurité publique, puis transmettra la demande auprès du Commandant François Leblanc au poste de quartier 24.

M. Hirsch a pris la parole à propos de la parade de la Torah au regard du nouveau règlement concernant les évènements spéciaux sur la voie publique. « Tout bruit sur la voie publique sera interdit de 22h à 7h du matin, sauf lors des fêtes nationales. Haut-parleurs et mégaphones n’auront donc pas leur place lors d’événements spéciaux », a répondu la mairesse.

Tout en déplorant la décrépitude du patrimoine architectural privé dans certaines rues de l’arrondissement, Christian Bouvet a demandé que le conseil des élus fasse le nécessaire pour traiter rapidement les nids-de-poule en regrettant l’état lamentable des artères d’Outremont. Lors d’une chute causée par un trou dans la chaussée, sa compagne Mireille Bédard s’est blessée à l’arcade sourcilière, une blessure nécessitant cinq points de suture.

« Elle compte poursuivre la ville de Montréal pour 15 000$ », a informé le citoyen. « J’ai du mal à comprendre comment on trouve deux millions de dollars en surplus, alors qu’on a de la misère pour trouver deux sacs de gravelle…»

«Le Programme triennal d’immobilisations de la Ville de Montréal fait la part belle dès les prochains mois à la réfection des chaussées dans l’arrondissement. Mais tout ne peut se faire en même temps », ont répondu successivement la mairesse puis Daniel Fleury, directeur du Service des travaux publics. « Nous sommes désolés pour votre épouse, et nous allons dépêcher une équipe pour boucher ce nid-de-poule. »

Dernière citoyenne à prendre la parole, Mariclaude Ouimet a demandé pourquoi Outremont, à l’instar de Ville-Marie et Verdun, faisait payer l’accès à la piscine quand il est gratuit dans les 16 autres arrondissements.

« Notre piscine est chauffée ce qui génère des coûts. Notre approche permet aussi de générer des revenus pour offrir des services », lui a-t-on répondu. Dans sa question corolaire, Mariclaude Ouimet a abordé la question de la pataugeoire Kennedy dont le revêtement serait glissant et dangereux. Selon la citoyenne, une entreprise a repeint le fond avec une peinture sablée, mais il y en avait trop. « On a vu des sauveteurs gratter le fond pour enlever le surplus de sable », affirme la citoyenne.

« Ce n’est pas dans leur fonction, alors que l’entrepreneur a touché 1,2 M$ pour refaire cette pataugeoire. La piscine, quant à elle, dispose d’un fond pourtant lisse, mais antidérapant. Cette pataugeoire a été fermée plusieurs fois pour ces travaux depuis son inauguration. De plus, il n’y a pas de toilettes, pas de vestiaires, pas de parasols, et seulement deux abreuvoirs, et les sièges des sauveteurs ne sont plus aux normes. »

«On a jamais reçu de plaintes au sujet de cette pataugeoire qui est très courue et très utilisée, mais nous allons faire les vérifications nécessaires », ont répondu les élus.

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