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Pierre Arcand est réélu

Joanny-Furtin Michel - TC Media
Dès l’ouverture des urnes, le nom de Pierre Arcand sortait sans surprise. Au point que, alors que seulement cinq bureaux de vote étaient comptabilisés et clos, déjà on annonçait la réélection pour un troisième mandat du député Arcand. Il n’était que 20h58 et c’était déjà officiel. Il devançait son adversaire Stefan Stanczykowski (CAQ) de 1210 voix.

«Je suis très content. Ce n’est jamais simple une élection. Même si le comté vous semble favorable, il ne faut jamais prendre les électeurs pour acquis…», a commenté le député Pierre Arcand en apprenant ses résultats. «Il était donc important de faire une campagne de terrain. Et tous les contacts que j’ai pu avoir avec la population lors de cette campagne ont été chaleureux, enthousiastes. Le succès de cette réélection, j’en prends une partie à titre personnel.»

L’entrevue impromptue accordée aux médias dès son arrivée applaudie au local de campagne fut l’occasion pour l’ex-ministre de commenter la campagne nationale et l’ambiance qui l’a précédée.

«Notre formation a été attaquée de toutes parts comme jamais une formation politique ne l’a été auparavant. Le résultat de ce scrutin qui dément les pronostics démontre que le Parti Libéral du Québec est une force vivante, qu’il a sa place dans la société, qu’il y trouve toute sa pertinence.»

Le député réélu entre dans l’opposition pour la première fois de son parcours politique. Il a tenu à envoyer un message aux vainqueurs en rappelant de quel bois il comptait se chauffer sur les bancs de l’opposition dans les prochains mois.

«On assiste à l’élection d’un gouvernement minoritaire face auquel nous allons agir. Je connais bien tous les dossiers. Je veillerai à ce que ce gouvernement comprenne bien qu’il est loin d’avoir obtenu un mandat de tous les Québécois.»

Bien sûr, Pierre Arcand a rappelé son engagement fédéraliste en ajoutant : «Et je ferai avec mes collègues tout ce qu’il faut pour empêcher une dérive économique tout d’abord, mais aussi une dérive référendaire. L’approche de François Legault, un ex-péquiste qui se dit fédéraliste, démontre bien comment ils procèdent, et il est hors de question d’ouvrir la question référendaire !»

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