Médias sociaux: l’exemple de Rosemont

La page Facebook de l’arrondissement de Rosemont-La Petite-Patrie est parmi les plus populaires de Montréal, avec près de 5000 abonnés. La page créée il y a trois ans a été gérée de manière graduelle par une stagiaire et un chargé de communication.

Depuis un an, un poste permanent consacre près de 2 à 3 heures par jour à alimenter la page Facebook de l’arrondissement de Rosemont. «C’est un outil nous permettant d’augmenter la performance de nos autres outils de communication, de rejoindre les gens en temps réel et d’avoir un lien direct avec eux», déclare Marie-Claude Perreault, chargée de communication de Rosemont- La Petite-Patrie. «Les retombées valent la dépense».

Cette plateforme reçoit aussi quotidiennement des questions ou des commentaires des citoyens. À moins d’une urgence, les répliques peuvent prendre entre 24 et 48 heures. Grâce aux médias sociaux, les arrondissements peuvent annoncer directement des activités ponctuelles sur leur territoire, notamment la collecte de déchets, le déneigement, entres autres, ainsi que l’annonce d’activités culturelles à venir.

Avec ses 177 000 abonnées et plus de 37 000 tweets à son compte, le maire Denis Coderre a su faire de Twitter un outil de notoriété sans équivoque. Les 13 arrondissements de Montréal détenant un compte Facebook permettent d’informer près de 26 750 abonnés de façon régulière.

Un lien essentiel
Spécialiste des médias sociaux, Carl Charest, attribue à Facebook/Twitter la possibilité d’établir une communication bidirectionnelle avec les élus. Résidant d’Ahunstic, et abonné au compte Twitter du conseiller Harout Chitilian, il apprécie pouvoir commenter sur cet élu ou le questionner à l’aide de tweets.

«On est rendu en 2015. C’est essentiel que les arrondissements embarquent dans les médias sociaux. Ce sont des sources d’informations importantes, lance-t-il. Plusieurs ne vont même plus voir sur les sites des journaux et se servent des médias sociaux pour se tenir au courant».