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Pas de sursis pour le 1420 Mont-Royal

Photo: Yves Provencher/Métro

Le Rassemblement pour la sauvegarde du pavillon 1420 boulevard Mont-Royal n’a pas obtenu le sursis temporaire qu’il avait demandé en juillet sur les travaux de désamiantage au 1420 Mont-Royal.

Le juge Marc-André Blanchard de la Cour supérieure a tranché que le permis de désamiantage de la partie est du bâtiment remis à l’Université de Montréal (UdeM) par l’arrondissement d’Outremont est bel et bien valide, malgré le fait que le projet ait changé de développeur.

Le Rassemblement veut empêcher la vente du bâtiment au promoteur Olivier Leclerc, qui entend y aménager 197 condos de luxe. Il argue que le 1420 boulevard Mont-Royal a une valeur patrimoniale, et qu’on doit conserver sa vocation institutionnelle. À l’heure actuelle, seulement le laboratoire BRAMS de recherche sur le cerveau, la musique et le son y est localisé. Une tentative de vendre l’édifice à l’entreprise Construction Frank Catania & Associés avait échoué en 2008.

«Je suis un peu surpris de la décision, a affirmé l’avocat du rassemblement, Me Ricardo Hrtschan, à la sortie de l’audience. C’est une décision qu’on va réviser, qu’on va regarder et on va voir c’est quoi la suite à donner à ça.»

Le Rassemblement a fait savoir qu’il n’abandonnerait pas ses recours pour empêcher la vente. On n’a pas pu confirmer à Métro mercredi si on porterait la décision en appel. Une autre audience est toutefois prévue pour le 10 septembre, la décision de mercredi portant sur une requête provisoire.

«C’est un dur coup que nous encaissons, mais ce n’est pas une défaite, a confié la vice présidente du Rassemblement, Denyse Vézina. On se rebelle toujours à l’idée de spolier le public d’un domaine qui fait partie intégrante de l’arrondissement historique et naturel du Mont-Royal, comme toute institution hospitalière, éducative ou cimetière.»

«Ça fait depuis 2006 qu’on travaille là dessus, on ne va pas lâcher», a renchéri la requérante dans la demande de sursis, Mariette Major.

Du coté de l’UdeM, on s’est dit «très heureux» de la décision, et on a confirmé que les travaux de désamiantage se poursuivraient.

Il n’a pas été possible pour Métro de rejoindre M. Leclerc mercredi.

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