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Élections fédérales: les libéraux en tête dans Mont-Royal

Photo: Collaboration spéciale

Si les élections fédérales avaient eu lieu le 21 septembre, le candidat libéral, Anthony Housefather, l’aurait remporté haut la main dans la circonscription de Mont-Royal, selon un récent sondage réalisé par Mainstreet/Postmedia.

Lundi soir dernier, 672 résidents ont été sondés dans la circonscription de Mont-Royal, qui regroupe les villes de Hampstead, Mont-royal, Côte-Saint-Luc et une partie de l’arrondissement Côte-des-Neiges-Notre-Dame-de-Grâce.

Le candidat libéral récoltait alors 39% des votes, alors que 19% des répondants se disaient encore indécis.

Robert Libman, le candidat sur lequel le Parti conservateur compte pour effectuer sa percée montréalaise, récoltait 25% des intentions de vote, une chute de 10% par rapport aux élections fédérales de 2011.

Mont-Royal, château fort libéral depuis 1940, a été la circonscription de l’ancien premier ministre Pierre Elliott Trudeau de 1965 à 1984. Le député libéral sortant Irwin Cotler, élu depuis 1999, a décidé de prendre sa retraite cette année.

«Un gain par un autre parti que le Parti libéral serait signe d’un véritable bouleversement de l’échiquier électoral traditionnel montréalais», souligne Hugo Cyr, doyen de la Faculté de science politique et de droit de l’UQAM.

Mont-Royal visé par les conservateurs
Les conservateurs, qui ont lancé leur campagne dans cette circonscription, croyaient tirer profit du départ M Cotler, mais se retrouvent loin de la première place à quelques semaines des élections.

«Il faudrait que pratiquement tous les indécis se tournent vers les conservateurs pour que Libman rattrape l’avance de Housefather. En trois semaines, ça me semble être très ambitieux», explique Bernard Motulsky, titulaire de la Chaire de relations publiques et communication marketing de l’UQAM. Il mentionne toutefois que les intentions de vote pour les conservateurs sont souvent sous-estimées dans les sondages puisque les citoyens éprouvent une certaine gêne à se proclamer conservateurs.

De son côté Mario Jacinto, du NPD, obtenait 12% contre 6% pour le Bloc québécois, représenté par Jade Bossé Bélanger. Ce qui représente un recul de 5% pour les néo-démocrates comparativement aux élections de 2011 et une avancée de plus de 3% pour le BQ.

La marge d’erreur de ce sondage est de plus ou moins 3.76%, 19 fois sur 20.

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