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Adieu le travail en silo

Une démarche au titre flou, mais une issue qui donnera des résultats. C’est du moins ce qu’ont annoncé les différents collaborateurs au projet de la Corporation de développement communautaire de Rivière-des-Prairies (CDCRDP) lors du lancement d’une alliance renouvelée entre les différents acteurs de l’arrondissement, le 21 février dernier.

Anabel Cossette Civitella

«Nous ne sommes pas des partenaires.[…] Nous ne sommes pas des porte-paroles et nous ne trouverons pas de solutions aux problèmes de l’arrondissement. Nous sommes plutôt des facilitateurs», a insisté plusieurs fois Yohan Perron, coordonnateur général du CDCRDP lors du lancement du cadre qu’il cogite avec son équipe depuis trois ans maintenant.

En fait, ce que veut le CDCRDP avec son nouveau «cadre de collaboration» c’est régler une fois pour toute les problèmes de communication entre le Centre de santé et de services sociaux de la Pointe-de-l’Île (CSSS), l’arrondissement de Rivière-des-Prairies – Pointe-aux-Trembles et la Commission scolaire de la Pointe-de-l’Île (CSPI).

«On veut décider ensemble d’un dictionnaire commun. On veut parler le même langage pour faciliter la transmission d’information d’un acteur à l’autre», insiste M.Perron. «Avant on se parlait, mais on veut maintenant se comprendre mieux », ajoute quant à lui François Lamy en charge de la coordination partenariat du CSSS. Dorénavant, il y aura un cadre bien clair pour baliser les incompréhensions.

Dans l’immédiat, des résultats?

Faciliter la transmission d’information. Encourager les initiatives sans s’interposer. Discuter, collaborer et, en finalité, tendre vers de meilleurs services offerts aux citoyens. C’est bien beau, mais il faut bien que ce cadre mange quelque chose en hiver.

Par exemple, explique Maëlle Brouillette, agente de mobilisation à la CDCRDP, si on prend le sujet chaud du transport, le cadre de collaboration servira d’interprète et d’intermédiaire entre les différents acteurs concernés. Il aura un rôle facilitant. Pour les acteurs du milieu, concrètement, on parle de 4 réunions par année pour discuter des projets et des valeurs communes. Pour le citoyen, c’est un accès à de meilleurs services sur le long terme.

De plus, «on veut que les citoyens proposent de plus en plus d’idées aux organismes communautaires», explique Mme Brouillette, aussi en charge de la Table de développement sociale de Rivière-des-Prairies. Dans ce contexte, le cadre sera l’assise qui servira à concrétiser les demandes citoyennes et des organismes.

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