Des citoyens prennent la parole à Montréal-Est

Donner la parole aux citoyens et aux représentants des organismes de Montréal-Est; voilà l’objectif mis de l’avant par l’organisme Au pignon de l’Est, lors du dernier Café urbain où une trentaine de personnes ont pris la parole au mois de novembre dernier.

«Ces cafés urbains sont nés grâce à l’initiative de deux citoyens qui souhaitaient initier un comité de concertation et de développement social, explique Nathalie Laporte, présidente de l’organisme. Nous sommes très satisfaits de la participation et de l’enthousiasme des gens lors de ces rencontres.»

Elle indique que l’événement avait aussi pour objectif de faire connaître les services offerts à la population et d’échanger sur les besoins de la communauté.

«Montréal-Est est une ville unique qui a ses propres particularités, dit Mme Laporte. Notre but est de donner la parole aux citoyens pour qu’ils se mobilisent et développent un sentiment d’appartenance vis-à-vis de leur communauté.»

Elle explique que lors de la rencontre, les citoyens et les organismes se sont donné pour objectif de créer et de maintenir un réseau efficace de promotion des organismes spécifiques à Montréal-Est, de développer des programmes d’activités s’adressant aux familles et aux aînés et de poser des actions durables afin de combattre la pauvreté et l’exclusion.

«Il y a plusieurs points qui ont été abordés par les participants, mais l’éducation, la pauvreté, l’accessibilité et l’éducation ont été ceux que nous avons priorisés pour cette rencontre, fait valoir Mme Laporte. Une fois que nous allons avoir plus d’information, nous allons établir un plan de match pour réaliser des actions concrètes.»

Une relève
La présidente de l’organisme indique que le comité de concertation cherche à encourager les citoyens à s’engager dans leur communauté.

«Lors des rencontres, nous nous sommes aperçus qu’à Montréal-Est, ce sont toujours les mêmes personnes qui sont présentes au niveau de l’engagement social, dit-elle. Nous voulons recruter de nouvelles personnes pour nous assurer qu’il y a toujours de nouvelles idées, mais surtout, une relève.»

Finalement, Mme Laporte estime que ces rencontres, aident à bâtir une identité collective à Montréal-Est.

«Il y a présentement un besoin de définir notre identité en tant que ville et ces échanges nous permettent de mieux nous connaître et de savoir qu’est-ce que nous voulons améliorer dans notre environnement», conclut-elle.