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Le déversement des eaux usées inquiète les citoyens de Pointe-aux-Trembles

Photo: Samantha Velandia/TC Média

Le possible déversement de 8 milliards de litres d’eaux usées dans le fleuve Saint-Laurent, inquiète aussi les citoyens riverains de Pointe-aux-Trembles qui craignent la présence d’odeurs, ainsi que la possible accumulation de déchets dans les berges.

Daniel Raymond, président de l’Association de riverains du vieux Pointe-aux-Trembles (ARVPAT) réside juste à côté d’un collecteur pluvial à l’angle de la rue Notre-Dame et du boulevard du Tricentenaire.

«En temps de pluie normale il y a une tonne de déchets solides qui sortent par-là, alors, je n’imagine pas qu’est-ce qui va se passer lors du déversement en question, dit-il. J’ai l’habitude de pêcher et malgré ce que la ville dit, j’ai peur que ces rejets d’eau sale affectent la faune et que cela soit plus difficile de pêcher.»

Rappelons que c’est dans la cour arrière de ce citoyen qu’un jeune phoque capuchon a été aperçu en décembre dernier.

«On n’arrête pas de nous dire qu’il n’y aura pas des répercussions, mais c’est difficile à croire étant donné des quantités gigantesques d’eaux usées qui seront déversées. Ce n’est pas très rassurant pour les citoyens.»

Un suivi rigoureux
La mairesse Rouleau reconnaît qu’il est possible que pendant les déversements, des odeurs soient perçus par les citoyens.

«C’est possible que cela arrive, mais les citoyens sauront pourquoi ça arrive et surtout que c’est temporaire.»

Elle ajoute que la ville «s’engage à nettoyer les déchets qui pourraient s’accumuler dans les berges».

«Nos équipes sont prêtes à travailler d’arrache-pied pendant cette période de temps pour veiller à diminuer les impacts. De plus, des tests quotidiens seront effectués afin de valider le degré de contamination. Nous ferons un suivi rigoureux, alors les citoyens, n’ont pas à s’inquiéter.»

Chronologie des événements

  • Le 29 septembre : Montréal annonce le déversement de huit milliards de litres d’eaux usées pendant sept jours (du 18 au 25 octobre) dans le fleuve Saint-Laurent afin de procéder à la construction d’une chute de neige dans le cadre du projet Bonaventure.
  • Le 30 septembre : Le maire Coderre suspend le déversement afin de «réévaluer la décision.»
  • Le 2 octobre : La ville décide d’aller de l’avant car le déversement est jugé «inévitable.»
  • Le 6 octobre : Ottawa demande un moratoire sur l’opération des déversements en question.
  • Le 6 octobre : Le maire Coderre donne un ultimatum de trois jours aux fonctionnaires d’Environnement Canada afin de prendre une décision.

 

 

 

 

 

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