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En attendant les secours, une employée de PAT sauve une vie

Une collision s'est produite dans un stationnement du Vieux-Montréal. Photo: Archives Métro

Mercredi 11 novembre, aux alentours de 8h, le réflexe d’une employée de BoulZeye, un centre de divertissement de Pointe-aux-Trembles, a certainement sauvé la vie de Michel, la cinquantaine, victime d’une crise cardiaque au bord de la route.

La journée de Diane Tapp, 55 ans, ressemblait à toutes les autres. Comme chaque matin, elle a quitté ce mercredi matin son domicile à L’Épiphanie, avant d’emprunter son trajet habituel et de traverser la route 341 qui lui permet, ensuite, de rejoindre l’île de Montréal et son travail.

Mais ce jour-là, un élément attire son attention. « J’ai vu deux véhicules arrêtés au bord de la route et un homme était en train de sortir un autre monsieur de son véhicule. Je n’ai pas hésité à m’arrêter, je voulais voir ces personnes qui semblaient avoir un problème », explique cette ancienne habitante de Pointe-aux-Trembles.

Immédiatement, Diane constate l’urgence de la situation. Quelques jours après avoir réalisé des cours de secourisme, elle se rapproche de l’homme, étendu au sol, alors deux compagnons de Michel, présents sur place et collègues de ce dernier au sein de la Commission Scolaire de la Pointe-de-l’Île, ne tentent de joindre le 911.

Ces derniers avaient déjà constaté les prémices d’une crise cardiaques en début de matinée, après l’arrivée de Michel à son bureau. Ils avaient donc pris l’initiative de le raccompagner chez lui, Michel ne souhaitant pas appeler les urgences, préférant « se reposer à son domicile », raconte Mme Tapp, qui a pu converser avec eux un peu plus tard.

« J’ai toujours en tête son visage et ses yeux sans reflet, se rappelle cette héroïne d’un jour. Effectuer une réanimation sur un mannequin ou sur un être humain, ce n’est vraiment pas pareil. Mais je n’ai pas eu le temps de paniquer. Je me suis dit : « Ne lâche rien, continue ! » Je n’entendais plus rien, j’étais dans ma bulle, je ne pensais à rien ».

Quelques minutes plus tard – « qui m’ont semblé une éternité », explique Diane Tapp – les ambulanciers prennent le relais et transportent la victime à l’hôpital. « Il respirait un peu à son départ, mais les ambulanciers ne pouvaient pas me garantir qu’il resterait en vie. Vers 11h, on m’a cependant indiqué qu’il avait été opéré, qu’il était en vie, sans séquelles ».

« Je n’ai pas encore eu l’occasion de le revoir, regrette-t-elle. Mais ses collègues m’ont promis qu’ils l’accompagneront me voir dès qu’il sera sur pied ».

Contactée par L’Avenir de l’Est, la Commission Scolaire de la Pointe-de-l’Île assure que leur employé est de retour chez lui, pour une longue période de convalescence, sans la moindre séquelle après cet incident qui aurait pu lui être fatal.

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