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Moratoire autour de Suncor : «il faut que les choses bougent», dit Nicole Léger

Photo: Archives

Nicole Léger, députée de Pointe-aux-Trembles plaide pour un «dénouement rapide» à l’incertitude qui perdure actuellement pour une cinquantaine d’entrepreneurs du secteur qui se trouvent dans une zone jugée à haut risque, à proximité de la raffinerie Suncor.

Depuis près d’un an, un moratoire imposé par l’arrondissement empêche tous les projets de développement ou d’expansion dans un rayon de 610 mètres autour des réservoirs de butane de la raffinerie, à l’angle des boulevards Saint-Jean-Baptiste et Métropolitain.

La députée, dont les bureaux sont situés dans le rayon de sécurité établi par le Centre de sécurité civile, a été témoin des différents échanges entre les entrepreneurs et l’arrondissement au cours des derniers mois.

«Je comprends le besoin d’évaluer tous les risques et de s’assurer que les mesures de sécurité mises en places soient adéquates, mais il faut convenir que cela dure depuis longtemps et qu’il est nécessaire de trouver des solutions le plus rapidement possible», dit-elle.

Selon la députée élue pour la première fois en 1996, la santé économique du territoire est en jeu.

«Ces entrepreneurs ont les mains liées. Leur quotidien est bousculé et leurs projets sont interrompus en raison du moratoire. La vitalité de notre secteur est atteinte. Il faut clarifier la situation par respect pour les entrepreneurs, mais aussi pour rassurer la population qui habite et circule à proximité de la raffinerie quotidiennement», indique la députée.

Mettre de la pression
Mme Léger reconnaît le travail accompli dans ce dossier par l’arrondissement, particulièrement celui de la mairesse Chantal Rouleau dans ce dossier, mais indique vouloir mettre de la pression afin d’accélérer le processus «et avoir des réponses le plus rapidement possible.»

Sphéres butane Suncor«Je travaille en étroite collaboration avec l’arrondissement et les entrepreneurs et je suis consciente de tout ce qui se fait pour trouver des solutions, mais il faut que les choses bougent. Mon rôle en tant que députée est de m’assurer que les gens se parlent et que les choses avancent et c’est que je fais en ce moment», déclare la députée.

À l’attente d’un deuxième avis
La mairesse, appelée à réagir face aux propos de Mme Léger, a indiqué attendre toujours «impatiemment» le deuxième avis produit par le Centre de sécurité civile.

«Je préfère ne pas spéculer sur l’impact du premier avis. Il me fera toutefois plaisir de réagir à l’avis que nous recevrons prochainement», conclut-elle.

Rappelons que voilà quelques semaines, les entrepreneurs du secteur ont formé la Coalition pour le développement économique de Pointe-aux-Trembles afin de faire lever le moratoire qui leur est imposé depuis le printemps 2014.

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