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Un photographe capture à merveille le ciel illuminé

En plus d’être passionné de photo, Carl Desjardins l’est aussi depuis toujours par les feux d’artifice. Photo: Collaboration spéciale Carl Desjardins

Photographe amateur, Carl Desjardins était cette année le nouveau photographe officiel de l’International des Feux Loto-Québec.

En travaillant pour La Ronde, cet amoureux de la photographie et de feux d’artifice a réalisé un rêve d’enfant, lier ses deux passions.

Ce résident d’Hochelaga-Maisonneuve fait de la photo depuis qu’il est enfant, mais est gérant à temps plein d’une boutique aux Galeries d’Anjou.

Son talent pour la photo, notamment celle de feux d’artifice, lui a permis cette année de remplacer le photographe officiel depuis 32 ans, Robert Burch, décédé en janvier dernier.

 «Je fais de la photo depuis tout petit, je n’ai jamais pris de cours, j’ai vraiment appris tout seul et en participant à des clubs photo pendant quelques années», explique ce jeune autodidacte, qui a obtenu un contrat de deux ans avec La Ronde.

En plus d’être passionné de photo, il l’est aussi depuis toujours par les feux d’artifice.

«Avec le temps, j’ai vraiment fait des feux ma spécialité. Ils m’ont toujours attiré, surtout le côté magique, éphémère du spectacle, avec l’émotion et l’émerveillement qu’ils produisent», commente Carl Desjardins.

Quand j’étais petit, je venais voir les feux sur la rue Notre-Dame, je faisais des photos pour moi, c’était un rêve de travailler pour La Ronde.»

– Carl Desjardins, photographe officiel de l’International des Feux Loto-Québec.

C’est en travaillant d’abord pour le jury des feux en 2011 que Carl a commencé à se faire des contacts et à avoir espoir que ces photos plaisent. En attendant d’être le photographe officiel, ils les vendaient aux firmes étrangères de feux d’artifice.

«Avec les années, je me suis équipé professionnellement. Les photos de soir nécessitent un trépied et un déclencheur souple ou une manette, car on ne veut pas créer de mouvement sur l’appareil étant donné qu’on va faire de longues expositions. Je viens créer une sorte de dessin avec les lignes que les feux vont créer», souligne celui qui possède un Nikon D610 et une lentille grand-angle.

Des images «hallucinantes»

Selon lui, ce qui est difficile dans les photos de feux d’artifice c’est l’inconnu.

«Chaque feu est une surprise et un sport en soi, car je ne sais pas ce qu’il va exploser, je ne sais pas où et je ne connais pas la couleur. Ce sont ces trois points-là qui viennent jouer sur la prise de photo, ainsi que la température, surtout les grands vents», estime-t-il.

En effet, chaque couleur va demander un traitement différent, et une ouverture de l’objectif différente.

«Mon ISO et mon focus vont rester, mais mon ouverture va toujours bouger donc je dois m’ajuster à chaque fois. Il y a des prises de vue qui vont être parfois hallucinantes, mais ça va être un coup de chance, car on ne sait pas ce qui s’en vient», ajoute M. Desjardins qui se préparait avant chaque soirée de feu en faisant des recherches sur les musiques qui allaient jouer,  ou encore sur le nombre de bombes placées sur les rampes.

C’est en montant sur le toit de l’attraction de la Spirale, d’une hauteur de 73 mètres, que Carl Desjardins, atteint de vertige, a pu vivre un moment «spectaculaire» lors du feu réalisé par l’Allemagne.

Mais son feu préféré est celui du grand gagnant de ces feux 2017, l’Angleterre. «Celui-là est venu chercher des émotions en moi que je n’avais pas eues encore avec les feux; et même avec un problème technique très dommageable, ils ont réussi à produire un excellent spectacle.»

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