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Priorité aux transports et au développement local pour la candidate à la mairie Caroline Bourgeois

Pour remporter la course à la succession de Chantal Rouleau, nouvellement élue députée à l’Assemblée nationale, Caroline Bourgeois misera sur son expérience municipale et sa connaissance des enjeux de l’arrondissement. Photo: Amélie Gamache

Caroline Bourgeois, la candidate de Projet Montréal à la mairie de Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles, compte profiter de l’actuel « alignement des planètes en faveur de l’est de Montréal » pour faire avancer les dossiers qui nourrissent son engagement politique : l’amélioration du transport collectif et le développement local.

Le temps semble moins gris lorsque Caroline Bourgeois entre dans la Pointe au Café, où l’Avenir de l’Est lui avait donné rendez-vous. La journaliste de formation répond aux salutations du serveur avec un éclatant sourire, qui rappelle celle de la chef de sa nouvelle formation politique. De toute évidence, elle est une habituée de l’établissement.

« J’y suis venue ce matin, admet-elle en riant. C’est important pour moi d’encourager les commerces locaux. Dans mon parcours, j’ai toujours été très motivée par l’implication des citoyens et le développement local ».

Résidente de l’arrondissement depuis son plus jeune âge, Caroline Bourgeois a fréquenté les écoles Félix-Leclerc, Daniel-Johnson et l’école secondaire de la Pointe-aux-Trembles.

Elle est également mère d’un jeune fils de 2 ans, qui fréquente le CPE au Mainbourg. « C’est mon début de journée, j’y vois les autres parents je peux y sentir l’énergie de tous les organismes qui s’y trouvent», raconte-t-elle.

«Dans l’arrondissement, il y a une belle tradition communautaire, les gens sont tissés serrés et travaillent bien ensemble. Il faut capitaliser là-dessus. » – Caroline Bourgeois

C’est aussi à Pointe-aux-Trembles qu’elle a eu ses premiers emplois, dont l’un dans une crèmerie. « Mais je suis maladroite et j’échappais tout le temps les cornets », se rappelle-t-elle.

C’est également dans le secteur qu’elle a occupé son premier poste de journaliste au sein des hebdomadaires de l’Est.

Une carrière professionnelle remplie 
Élue conseillère du district de La-Pointe-aux-Prairies entre 2009 et 2013, sous la bannière de Vision Montréal, Mme Bourgeois s’est jointe, en 2017, à l’équipe de Chantal Rouleau en tant que directrice de cabinet.

Dans la dernière année de son mandat de conseillère, elle a siégé au comité exécutif de coalition qui avait été formé à l’Hôtel de Ville à la suite de la débâcle du parti d’Union Montréal. « J’y ai siégé en tant que responsable des technologies de l’information, des communications corporatives et du greffe, se souvient-elle. J’étais aussi leader de ce comité exécutif, je suis donc habituée de travailler avec l’ensemble des partis. »

Entre ces différents engagements politiques, la journaliste de formation a travaillé à la Commission scolaire de Montréal en tant que conseillère à la présidente et, plus récemment, directrice adjointe du bureau des communications.

« Dès la première journée, je ne serai donc pas en phase d’apprentissage, souligne-t-elle. Je connais les enjeux locaux, et je maîtrise la machine administrative complexe de la Ville de Montréal et ses différents conseils, entre autres pour y avoir étudié lors de ma maîtrise en administration municipale. »

Projet Montréal, une « alliance naturelle »
Ancienne élue de Vision Montréal et ancienne directrice de cabinet d’une mairesse d’Ensemble Montréal, Caroline Bourgeois ne voit aucune incohérence à porter aujourd’hui les couleurs de Projet Montréal. « Avec Mme Rouleau, je travaillais pour l’individu. Mais je suis progressiste, et j’aime la façon de faire de Valérie Plante, humaine et basée sur la proximité. L’approche de miser sur la qualité de vie, qui passe par les commerces de proximité et les rues animées, ça me rejoint. »

Travailler avec un conseil d’arrondissement dominé par Ensemble Montréal ne l’effraie pas non plus. « Je connais déjà bien les conseillers, je les respecte et je veux travailler avec ces gens-là, affirme-t-elle. Ma seule priorité, c’est de travailler pour les citoyens. »

Priorité aux transports et au développement local
Élue, son premier chantier serait le développement du transport collectif. « C’est une des raisons pour lesquelles je me suis engagée en politique », affirme-t-elle.

Elle cite en exemple les projets de navette fluviale et d’autopartage – « comme conseillère, c’est moi qui ai piloté le projet pour emmener la première Communauto dans l’arrondissement », rappelle-t-elle.

« Il doit aussi y avoir accès à des commerces, des loisirs, affirme-t-elle avec conviction.  Il y a des secteurs qui sont des déserts alimentaires il y a une iniquité importante en terme d’accès à des aliments frais dans l’arrondissement, c’est un non-sens. Ça m’anime. »

Elle cite également l’amélioration de la qualité de vie des quartiers parmi ses préoccupations principales, une amélioration qui passe selon elle par un meilleur accès aux berges et des milieux de vie plus sécuritaires pour les piétons, entre autres.

Elle souligne que les électeurs auront maintenant l’opportunité d’avoir une représentante du côté du pouvoir à la fois au provincial et au municipal. « C’est l’occasion d’élire quelqu’un qui fait partie de l’équipe qui peut faire avancer les choses et est capable de réaliser ses engagements. »

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