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Négociations difficiles au CPE de l’hôpital Rivière-des-Prairies

Photo: Archives TC Media

Les négociations collectives au Centre de la petite enfance de l’hôpital Rivière-des-Prairies sont dans une impasse. Les employées ont rejeté à l’unanimité l’offre finale de leur employeur lors d’une assemblée syndicale, le 10 novembre.

La convention collective des 54 travailleuses du CPE Picasso est échue depuis le 31 mars 2012. Le 24 octobre dernier, l’employeur a déposé son offre finale à la table de négociation.

«Nous sommes dans une situation économique difficile, explique la directrice de l’établissement, Sylvie Samuel. Nous avons commencé l’année en situation déficitaire et nous prévoyons que le gouvernement annoncera d’autres coupes.»

Les vacances
Les syndiquées croient cependant que la direction du CPE est trop gourmande.

La principale pierre d’achoppement des négociations porte donc sur la question des vacances. L’administration voudrait les plafonner à cinq semaines, alors que les employées qui travaillent au CPE depuis 20 ans bénéficient actuellement de six semaines.

«Il y a une limite et nos membres viennent de l’établir», affirme Karine Cabana, conseillère syndicale au Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP).

«Le conseil d’administration doit rendre des comptes et ils ont des contraintes budgétaires, mais nous estimons que cette mesure ne permettra pas d’économie significative», ajoute Mme Cabana qui souligne que les employées ont déjà fait des concessions sur leurs vacances au cours des négociations.

Le syndicat fait valoir que ses membres ont déjà accepté les nouvelles règles budgétaires imposées par le gouvernement provincial.

«Elles auront pour effet inévitable de doubler la contribution annuelle d’assurances des employés, qui auront à payer 2400$ par année au lieu de 1200$», précise Marie-Ève Adam, présidente de la section locale 5214 du SCFP.

Fort d’un mandat de grève, le syndicat s’est dit déterminé à ne pas plier sur la question des vacances quitte à subir un lock-out.

Bien que campée sur sa position, la direction soutient vouloir conserver de bonnes conditions de travail au sein du CPE. Mme Samuel assure que les salariées qui bénéficient déjà de six semaines de vacances, pourront les conserver.

Le conseil d’administration du CPE devrait se réunir le 18 novembre.

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