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Manifestation d’Infologis: le député Tanguay dénonce le «vandalisme» de ses locaux

Photo: Collaboration spéciale

À la suite à une manifestation coordonnée notamment par Infologis dans les bureaux du député provincial de LaFontaine Marc Tanguay dénonce des actes de vandalisme qu’il juge «barbares». Il réclame le remboursement des frais de nettoyage à l’organisme.

«Ce comportement doit être dénoncé, clame l’élu. Je suis favorable à un débat sain, raisonnable, constructif, mais il faut dénoncer de tels écarts. Fonctionner ainsi, il n’y a rien de plus contre-productif.»

Selon Marc Tanguay, de la nourriture et de pots de chapelure auraient été renversés par terre. Une centaine d’autocollants auraient également été collés sur les murs, les bureaux, les étagères, les miroirs, la salle de bain, la cuisine et le photocopieur.

Facture de 479,73 $ à l’appui pour le nettoyage de ses locaux, M. Tanguay dénonce une promesse qu’aurait faite l’un des porte-paroles d’Infologis à l’occasion d’une manifestation organisée lundi 18 janvier dans le but de réclamer davantage de logements sociaux financés par Québec.

«Je ne céderai pas au chantage et à l’intimidation»
«Par téléphone, on m’a garanti qu’aucune détérioration ne serait réalisée», explique M. Tanguay.

«Je tiens néanmoins à faire la distinction entre la cause et ces faits, reprend-il. Je vais continuer de me battre pour les intérêts de ceux qui ont besoin de logements sociaux, mais cette façon de procéder, je ne l’accepte pas. Le débat public ne doit pas permettre de tels actes de vandalisme».

M. Tanguay réclame à Infologis le remboursement intégral de cette facture. «Sinon, j’analyserais les recours juridiques, promet-il. Ce n’est pas aux contribuables de payer. Je ne céderai pas au chantage et à l’intimidation.»

«Une campagne de salissage»
Jean-Christophe Bureau, l’un des organisateurs de cette manifestation, dément une partie des propos du député Tanguay.

«Oui, nous avons posé des autocollants et mis des miettes. Mais nous n’avons rien brisé, rien endommagé. Ce n’est pas du vandalisme. On essaye simplement de nous faire passer pour des méchants et des barbares.»

M. Bureau explique que des membres des forces de l’ordre étaient présents sur les lieux, lundi 18 janvier, et qu’aucun policier n’est intervenu. «Si l’on était vraiment comme M. Tanguay nous décrit, on ne nous aurait pas laissé faire. C’est une campagne de salissage.»

Selon M. Bureau, aucune facture de nettoyage ne lui aurait été pour l’instant transmise.

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