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Perturbations à prévoir près de la station d’épuration Jean-R.-Marcotte

Photo: Collaboration spéciale / Ville de Montréal

La mise en place d’un poste de transformation pour raccorder l’usine de désinfection à l’ozone de la station d’épuration Jean-R.-Marcotte risque de perturber la circulation locale à Rivière-des-Prairies, notamment sur le boulevard Maurice-Duplessis, selon une étude rendue publique par le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE).

Dans le cadre de la construction de la «plus importante unité d’ozonation au monde» à la station des eaux usées Jean-R.-Marcotte à Rivière-des-Prairies, la Ville de Montréal souhaite construire un poste électrique de transformation à 315-25 kV. Il servira entre autres à alimenter l’usine de désinfection à l’ozone
D’un coût global estimé à 47,1 M$, la mise en service des nouveaux équipements est prévue pour juin 2018.

Plus de véhicules et plus de bruit
Pendant la construction du poste électrique, «la fréquence des déplacements et le poids des véhicules utilisés lors des activités de construction pourraient perturber la circulation locale et détériorer la chaussée», détaille l’étude. Les véhicules de chantier emprunteront notamment le boulevard Maurice-Duplessis ce qui pourrait compliquer les déplacements des citoyens. Le quartier, en partie résidentiel, accueille également un magasin Métro, l’établissement de détention de Rivière-des-Prairies, le centre Boscoville et le centre d’accueil La Cité des Prairies.

Le chantier d’installation du poste de transformation comporte aussi «un risque de contamination des sols, de l’eau de surface et des eaux souterraines par des produits pétroliers en cas d’avarie, de déversement accidentel ou de bris d’équipement». Par contre, une fois installés, les nouveaux transformateurs ne présentent qu’un risque mineur de contamination.

Pendant sa phase d’exploitation, le principal inconvénient du poste de transformation sera le bruit continu qu’il émettra. Le promoteur du projet a simulé les impacts du bruit à deux endroits, d’abord au Golf de l’île de Montréal, ensuite au niveau des maisons de la rue Trefflé-Berthiaume, les plus proches du poste. Il en résulte que le bruit environnant augmentera de 0,7 décibel (dB) au golf en journée et de 0,3 dB près des habitations de nuit. Ce qui reste en deçà des normes autorisées par la réglementation municipale.

Demande d’audience publique
À partir de maintenant et jusqu’au 7 avril, le BAPE indique que «tout citoyen, tout groupe, toute municipalité ou tout organisme peut faire la demande d’une audience publique auprès du ministre du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques» à propos de ce projet.

La construction du poste jusqu’à sa pleine exploitation se fera en trois phases successives. La première, de l’été 2017 à l’été 2018, consiste à construire le bâtiment et à installer les équipements pour le raccorder. Les phases deux et trois serviront à installer les équipements de raccordement de la Station actuelle et ceux pour permettre le raccordement de charges futures à la Station. Ces deux phases auront chacune une durée de trois à six mois.

Consulter l’étude d’impact
Vous pouvez consulter l’intégralité de l’étude d’impact et d’autres documents présentants le projet sur le site du BAPE, au www.bape.gouv.qc.ca, sous la rubrique « Mandats en cours ».
Mais aussi, à la Bibliothèque de Pointe-aux-Trembles au 14001, rue Notre-Dame Est et à la Bibliothèque de Rivière-des-Prairies au 9001, boulevard Perras.
Ainsi qu’à la Bibliothèque des sciences juridiques de l’Université du Québec à Montréal, Pavillon Hubert-Aquin, au 400, rue Sainte-Catherine Est, local A-M100.

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