Soutenez

Des pancartes de Vision Montréal s’envolent

Leduc-Frenette Samuel - TC Media
Au moins une centaine de pancartes électorales sur lesquelles apparaissent la candidate de Vision Montréal Cindy Leclerc et la mairesse de l’arrondissement Rivière-des-Prairies—Pointe-aux-Trembles Chantal Rouleau ont été volées cette semaine, rapporte le parti.

« Je suis allé voir dans les parcs, près de la rivière », lance Mario Lapointe, chef de cabinet de la mairesse et membre du comité électoral de la candidate qui brigue le poste de conseiller de Ville. Ses recherches ont toutefois été vaines : aucune trace des pancartes qui se sont volatilisées des poteaux des boulevards Maurice-Duplessis et Rodolphe-Forget.

Sur le boulevard Perras, la totalité des affiches a été subtilisée en une nuit, selon lui. Après une brève promenade sur ce boulevard entre l’avenue Alexis-Carrel et l’autoroute 25, l’Informateur n’en a aperçu qu’une seule, tout près de l’autoroute.

« Ça fait longtemps que je fais des campagnes, et ça fait longtemps que je n’avais pas vu de guerres de pancartes, déplore M. Lapointe. Je ne veux pas viser aucune personne, mais là, c’est systématique. »

« J’ose espérer que ce ne sont pas nos adversaires, avertit-il. C’est de la vieille tactique du temps de Duplessis, c’est un peu cheap. »

M. Lapointe affirme que certaines personnes veulent parfois réutiliser les pancartes, mais elles en font la demande qu’une fois la campagne terminée.

À l’approche du scrutin du 11 novembre, l’homme ne sait pas encore quelle stratégie adoptera son parti. « Nos budgets sont limités. On va évaluer si ça vaut le coût d’ici la fin de la campagne d’en poser d’autres ou si on va redistribuer celles qu’on a. » Chaque affiche, une feuille de polypropylène alvéolée (Coroplast), coûte 12 $.

Vision Montréal a signalé la situation à la police sans toutefois déposer une plainte officielle.

Dénonciation unanime

Les autres partis en lice disent ne pas avoir constaté de problèmes aussi graves de leur côté et condamnent fermement ces vols.

« Cet acte est désolant et je le condamne vertement. Le vandalisme des pancartes électorales est déplorable et ne rend aucunement service à la démocratie », proteste Nathalie Pierre-Antoine, la candidate de Projet Montréal, par courriel.

« Nous avons nous-mêmes constaté quelques pertes. Ce n’est pas beaucoup, mais il est toujours navrant de voir que des gens ont pu oublier que nous vivons dans un pays démocratique », dénonce de son côté Nino Colavecchio, qui se présente sous la bannière d’Union Montréal, également par courriel.

Selon une porte-parole du Directeur général des élections du Québec, seule la police peut enquêter dans des cas de vandalisme ou de vols de pancartes.

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.