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Six arrondissements s’allient en cas de sinistre

Pour faire face à une éventuelle catastrophe industrielle ou un phénomène naturel, six municipalités de l’est de Montréal font front commun dans leur plan d’action.Ils signeront l’entente intermunicipale d’aide mutuelle, d’ici le 12 mars. (Anabel Cossette Civitella)

Une telle entente existait déjà entre la ville de Montréal-Est et les arrondissements de Montréal-Nord, Saint-Léonard, Anjou et Mercier-Hochelaga-Maisonneuve. Rivière-des-Prairies – Pointe-aux-Trembles vient tout juste de se greffer au groupe.

Avec cette entente, les municipalités participantes s’engagent à relever leurs manches et à s’aider mutuellement en cas d’urgence de grande ampleur.

Prenons par exemple le cas d’une explosion majeure d’une industrie dont le rayonnement a un impact sur une grande partie du territoire. La municipalité touchée activerait son plan de mesures d’urgence et demanderait l’aide à un ou des signataires de l’entente.

Après évaluation immédiate de la demande, l’arrondissement aux prises avec un sinistre doit s’occuper lui-même de coordonner les opérations de restauration sur son territoire, mais peut compter sur l’aide financière ou ouvrière de ses alliés pour se sortir du pétrin.

Les municipalités partagent les coûts tout dépendemment de la nature de la dépense. Par exemple, la main d’œuvre doit être payée par la requérante, tandis que les équipements récupérables n’ont pas à être remboursés.

Y a-t-il des risques?

La Ville de Montréal se fait rassurante quant aux potentiels risques industriels.

Même si l’est de Montréal, LaSalle et Saint-Laurent font figures de pôle industriel dans la métropole, la Ville indique que si des « industries possèdent des produits qui peuvent avoir des impacts sur la santé de la population advenant un accident industriel majeur […] à Montréal la population avoisinant les industries n’a jamais été impliquée dans un tel accident et ce type d’événements est excessivement rare ».

L’entente intermunicipale, ce n’est pas non plus que le « pansement sur le bobo ». Elle vise aussi à améliorer l’état de préparation des arrondissements grâce à des études de vulnérabilité, des mesures préventives et des plans particuliers d’intervention, peut-on lire dans l’entente.

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