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Indice de canopée : sept recommandations pour l’arrondissement

Leduc-Frenette Samuel - TC Media
En dépit de la présence de deux importants parcs-nature—celui de la Pointe-aux-Prairies et celui du Ruisseau-De Montigny—, l’indice de canopée de l’arrondissement Rivière-des-Prairies—Pointe-aux-Trembles (RDP-PAT) est de seulement 18 %, soit deux points de pourcentage sous celui de l’île de Montréal. Dans son étude intitulée « La canopée montréalaise », la Direction des grands parcs et du verdissement fait sept recommandations à RDP-PAT pour verdir son territoire.

L’arrondissement et ses citoyens devront planter beaucoup d’arbres—10 % de tous ceux prévus dans l’île en dix ans, soit plus de 30 000 arbres—pour que l’île de Montréal atteigne un indice de canopée de 25 % en 2025.

Comme RDP-PAT compte plusieurs parcs industriels ainsi que de nombreux chantiers résidentiels, les efforts devront surtout être concentrés du côté privé. Les sept recommandations comprises dans cette étude menée en 2011 concernent aussi les types d’essences d’arbres à planter en priorité :

1. Lors de la mise en valeur des espaces vacants, conserver le maximum de canopée ;

2. Augmenter la participation des propriétaires privés à l’effort de plantation. En ce moment, le domaine privé occupe 70 % du territoire, mais contient 56 % de la canopée ;

3. Dans tous les secteurs résidentiels, augmenter la plantation d’arbres de manière à faire passer les indices, qui se situent entre 11 % et 15 %, à 25 %. Favoriser une plantation diversifiée d’arbres à grand développement et miser sur la collaboration des propriétaires privés ;

4. Procéder à l’évaluation et à l’analyse de la canopée dans les parcs locaux. S’il y a lieu, introduire davantage d’espèces à grand développement dans ces parcs. L’indice cible est de 45 % ;

5. De concert avec le secteur privé, augmenter la plantation d’arbres dans les zones industrielles. La réglementation est une avenue à explorer. Pour ces secteurs, l’indice cible est de 15 %. L’indice actuel est de 3 % ;

6. Diversifier le choix des essences en visant une représentation maximale de 10 % par espèce

et de 20 % par genre ;

7. Encadrer la plantation d’espèces non indigènes à proximité des parcs-nature et des bois.

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