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Isabeau et les chercheurs d’or en spectacle à RDP

Leduc-Frenette Samuel - TC Media
Le quintette de musique folk de Québec Isabeau les chercheurs d’or sera de passage à Rivière-des-Prairies pour un spectacle en plein air, le mercredi 25 juillet, à 19 h, au parc Armand-Bombardier. L’Informateur a attrapé François Gagnon au bout du fil, alors que celui-ci était sur la route avec ses comusiciens. Le guitariste de la formation a parlé de leur tournée estivale, mais aussi du style folk qui effectue un retour en force depuis quelques années.

« C’est de la chanson acoustique, en fait, avec des instruments qu’on associe souvent au country : la mandoline, le banjo ou le violon. Mais j’appelle ça plus chanson folk, tient-il à préciser d’entrée de jeu.

« Il peut même y avoir un peu de musique traditionnelle québécoise, aussi bien que de la pop musique britannique ou américaine aussi à travers ça. »

C’est bon pour le style. Mais qu’en est-il plus exactement des compositions du groupe? « Là où on se démarque vraiment, c’est qu’on a une espèce de swing américain, un côté de musique des montagnes ou des Appalaches », mentionne le guitariste, en évoquant les Leonard Cohen, Bill Monroe, Hank Williams et Lou Reed comme sources d’inspirations ou auteurs de chansons que le groupe adapte à son style.

Isabeau et les chercheurs d’or, comptant également Marie-Chrisitine Roy au violon, Simon Pelletier-Gilbert aux percussions, Luke Dawson à la contrebasse et, sans l’oublier, Isabeau Valois au chant, à la mandoline et au banjo, possède ainsi un répertoire composé autant de réinterprétations que de chansons originales.

La musique « racine »

Le groupe a été fondé il y a quatre ans et demi. Il est constitué de membres dont les parcours scolaires sont assez éclectiques, et qui se rejoignent par leur intérêt pour la musique nord-américaine.

« Je me suis toujours senti émergent, parce que pour moi la musique émergente c’est la musique qui est en marge des radios commerciales. On demeure un groupe alternatif parce qu’on a un son très particulier, c’est de la musique root. »

Et les affaires vont bien. « Il y a toujours un regain de cette musique-là, comme si les gens avaient un intérêt pour retrouver leurs racines, croit-il. Le Québec est un excellent terroir de musique racine. […] Je pense que c’est un peu dans nos gênes. »

De nos jours, les Renée Martel, Willie Lamothe et Bobby Hachey ont laissé leur place aux Mara Tremblay et aux Lisa Leblanc, par exemple.

L’engouement pour le quintette semble bien réel, puisqu’une centaine de spectacles sont prévus pour lui partout au Québec cette année. Le spectacle en plein air à Rivière-des-Prairies en fait partie.

« On a toujours de bonnes réactions. Le public est toujours très varié, raconte M. Gagnon. Le créneau familial, ça nous va très bien. »

En attendant de faire face aux Prairivois pour la première fois, le groupe continue sa tournée en fourgonnette sur les routes du Québec, nomade, à l’image de certains personnages qui apparaissent dans leurs chansons.

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