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Une saucette à Las Vegas

Leduc-Frenette Samuel - TC Media
Après être passé par Chicago, Los Angeles et… Sherbrooke, un jeune couple de danseurs de salsa participera à la World Latin Dance Cup, qui se déroulera à Las Vegas du 14 au 17 décembre.

Domenic Larosa, de Rivière-des-Prairies, et Pamela Loiselle, de Montréal-Nord, ont réussi à se classer chez les amateurs. Ils seront les seuls Canadiens qualifiés dans cette catégorie.

« Le concours est commandité par ESPN. C’est comme les Olympiques, mais pour la danse latine », dit l’adolescente âgée de 16 ans.

« En ce moment, la chorégraphie est en train d’être créée », affirme M. Larosa, qui est âgé de 21 ans.

« Après on va “cleaner” la chorégraphie, s’assurer que tout est parfait, ajoute Mme Loiselle. Il faut s’assurer qu’on n’ait pas de problème quand on va compétionner. »

Pour garder la forme, ils dansent de deux à trois fois par semaine, à raison de deux ou trois heures par jour. Ce type de danse est très exigeant sur le plan cardiovasculaire. Mme Loiselle doit aussi entretenir la flexibilité de ses jambes.

La salsa dans le sang

Le couple de meilleurs amis est très anxieux, mais demeure confiant. Ils cumulent déjà plusieurs années d’expérience derrière eux. Les nombreux trophées exposés dans l’entrée de la résidence de Mme Loiselle le démontrent bien. Cela fait maintenant deux ans qu’ils dansent ensemble.

M. Larosa s’est intéressé à la salsa en 2006. « Avec ma cousine, on était en train de regarder Dancing with the stars, et elle a eu l’idée de danser. Mon père nous a trouvé une école de danse à Rivière-des-Prairies, dit-il. Quand on a commencé, à la première école, c’était plus difficile pour moi, car je n’avais jamais dansé. »

Mme Loiselle a fait le saut en 2007. Elle était l’amie de la cousine de M. Larosa et c’est en assistant à leurs chorégraphies qu’elle a décidé de s’inscrire à la même école qu’eux.

C’est grâce à leur nouvelle école de danse située à Saint-Léonard qu’ils ont commencé à participer à des compétitions dans plusieurs villes du monde. Ils sont allés en Suisse, aux États-Unis et à Porto Rico.

S’ils recueillent aujourd’hui les éloges, des danseurs de salsa qu’ils ont côtoyés ont longtemps douté de leurs capacités. « Beaucoup de gens ne croyaient pas en nous. Mais on avait une certaine chimie sur scène. On ne s’est jamais classé en bas de la troisième place », avance Mme Loiselle.

Le couple espère continuer à avoir du succès. Ils caressent même l’idée d’en faire une carrière. Mais ce n’est pas pour demain, car la différence de niveaux entre les amateurs et les professionnels est à leur avis très grande.

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