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Projet Malaxer: une cellule très active dans l’est de Montréal

Photo: Photo TC Media - Archives

Le projet Malaxer, qui visait le démantèlement d’un réseau de trafic de drogue a mis un terme aux activités d’individus qui vendaient de l’héroïne dans l’est de Montréal et qui complotaient même pour faire entrer cette drogue dans les murs de l’établissement de détention de Rivière-des-Prairies.

L’enquête, qui a débuté en 2013, s’est soldée par l’arrestation de 27 personnes, lors d’une opération à laquelle plus de 200 policiers ont participé, le 22 avril.

De nombreuses perquisitions ont été menées et ont permis aux forces de l’ordre de mettre la main sur 65 000 comprimés de méthamphétamine, 1 kg de cocaïne, 2 kg de haschisch, 1,8 kg de cannabis, 100 sachets d’héroïne, 4 armes à feu, 4 armes à impulsion électrique (Taser), 2 véhicules, ainsi que 100 000 $ en argent liquide.

Notons qu’il y a également une ordonnance de blocage concernant une résidence d’une valeur de 2,1 M $, située près du Quartier DIX30, à Brossard.

Suspects au large
Trois suspects sont toujours au large à la suite de la rafle du 22 avril.

Deux de ces personnes sont directement reliées à la cellule de l’est de Montréal, qui se chargeait de recevoir l’héroïne et d’en faire la transformation pour la revente dans la rue, explique José Blanchet, lieutenant à l’escouade régionale mixte (ERM) de Longueuil.

Il s’agit d’Anick Tremblay, 24 ans, et de Sébastien Loyer, 42 ans, tous deux de Montréal.

Selon un organigramme du réseau rendu public par les policiers, on apprend que Loyer complotait avec Frédérick Mineau (le conjoint d’Anick Tremblay) et Patrick Chevanel, deux suspects arrêtés lors de l’opération, pour «faire entrer des stupéfiants au centre de détention de RDP», à l’insu du personnel.

«Le ou les suspects procédaient par ingestion des produits ou l’inséraient par voie anale et commettai(en)t une infraction volontairement pour se faire arrêter et demeurer détenu(s)», précise José Blanchet.

L’autre suspect toujours recherché est Jean-Michel Mathieu, 33 ans, de Saint-Roch-de-Richelieu.

Au moment de mettre sous presse, ces trois suspects étaient toujours introuvables.

La majorité des individus arrêtés au cours du projet Malaxer étaient déjà connus des policiers pour divers délits.

Ce réseau de trafic de stupéfiants était protégé par une «organisation criminelle», se limite à dire M. Blanchet, sans l’identifier.

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