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Christine Fournier, du changement pour la CSDM

Après avoir quitté les rangs du conseil central des parents de la Comission scolaire de Montréal (CSDM) en 2009, Christine Fournier déplore que la situation y soit restée inchangée. Voulant amener un vent de changement au sein de cette organisation, cette mère d’un adolescent a décidé de déposer sa candidature à la présidence de la CSDM avec la Coalition du renouveau des écoles montréalaises (CREM) – Équipe Christine Fournier.

« Ce sont les mêmes problématiques que lorsque j’étais au conseil, c’est-à-dire le manque d’argent pour les services aux élèves, le manque de communication entre l’école et les parents ainsi que les déficits. Ça prend du renouveau au sein de la CSDM. Je ne suis pas là, car j’ai des visées politiques, mais bien parce que je veux donner une voix à tous », indique Mme Fournier.

Un des éléments que la candidate veut modifier est la relation entre les écoles et la commission scolaire.

« La CSDM impose sa ligne de pensée aux écoles. J’ai de la difficulté à comprendre pourquoi on n’écoute pas les établissements scolaires. Ils ont un contact direct avec l’élève et ils connaissent ses besoins. C’est la commission scolaire qui doit s’adapter aux demandes des écoles afin de faire réussir les enfants », affirme celle qui vient d’une famille d’enseignants.

Mme Fournier souhaite également s’attaquer au structuralisme de la commission scolaire ainsi qu’aux services aux élèves handicapés ou en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage (HDAA).

« Ça prend 18 mois pour qu’un enfant voie un spécialiste et reçoive un diagnostic de HDAA, souligne Mme Fournier. Il y a d’autres commissions scolaires où c’est plus rapide. On pourrait s’en inspirer au lieu de <@Ri>scraper<@$p> cet élève pendant de longs délais.

« La structure est aussi trop lourde à la CSDM, ajoute-t-elle. Il faut quatre formulaires pour une seule demande. Les administrateurs perdent 50 % de leur temps à remplir des documents. Il y a des ajustements à faire qui ne coûteraient pas plus cher. »

La candidate ne s’arrête pas là. Elle souhaite aussi créer des partenariats avec les organismes et les parents afin d’offrir de meilleurs services aux élèves. Le manque de transparence de la CSDM est aussi un point qu’elle souhaite changer.  

Selon la cheffe du CREM, le faible taux de participation des dernières élections scolaires s’expliquent par la mauvaise image de la CSDM.

« Les parents ont l’impression qu’on ne donne pas de services aux élèves et les enseignants sont désabusés. C’est grave. En ce moment, on donne raison au ministre qui souhaite abolir les commissions scolaires.

« Il faut se retrousser les manches et faire les choses différemment. En 2014, nous avons des technologies à notre disposition qui peuvent nous aider. Il faut revoir la structure et le processus de la CSDM. On est dû pour un changement en éducation », conclut-elle.

 

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