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Montréal a son équipe professionnelle de basketball

Après les Canadiens, les Alouettes et l’Impact de Montréal, la métropole a désormais son équipe professionnelle de basketball : le Jazz Montréal.

La formation a fait ses débuts dans la jeune Ligue nationale de basketball Canada (LNB Canada), cet automne. La LNB Canada en est à sa deuxième année.

Pour entraîner l’équipe, l’organisation a recruté un homme d’expérience, Alejandro Hasbani. M. Hasbani possède plus de 25 années de coaching derrière sa cravate. Ayant commencé à 16 ans en Argentine, il a ensuite entraîné des formations mexicaines et portoricaines, entre autres.

« J’ai coaché au niveau professionnel ainsi qu’aux Jeux olympiques. J’ai aussi joué de 4 ans à 17 ans, mais le côté coaching m’intéressait davantage. J’ai recommencé ma vie d’entraîneur [à Montréal] et j’ai enseigné à différents niveaux [pour me familiariser avec le basketball québécois] », mentionne l’entraîneur-chef.

Arrivé dans l’arrondissement de Rosemont–La Petite-Patrie il y a maintenant huit ans, M. Hasbani travaille désormais au sein de la Fédération de basketball du Québec en tant que coordonnateur basketball mineur et développement des athlètes.

Un départ difficile

Le Jazz n’a bénéficié que d’une courte période de préparation avant son premier match, le 3 novembre.

« On n’a pas eu beaucoup de temps. L’équipe a été formée à la dernière minute. On a eu cinq pratiques avant les deux premiers matchs. Ce ne sont pas des conditions idéales. Ce n’est pas facile, mais c’est amusant. C’est un bon défi », indique M. Hasbani.

La nouvelle formation est alors en pleine construction. « L’équipe commence à jouer comme je le veux en défensive et en offensive, mais il nous manque du temps. Plusieurs athlètes jouent ensemble pour la première fois. La chimie n’est pas encore en place », confie-t-il.

« Il y a beaucoup de choses que tu travailles quand tu as le temps, dont des philosophies d’attaques et de défenses ainsi que des jeux à deux ou à trois, poursuit-il. Là, on fait l’inverse. »

Le Jazz n’est pas encore à son plein potentiel, étant donné la situation.

« Tout est à travailler, tout le temps. Il faut mettre beaucoup de choses en place.

Les premiers mois ça va être difficile. Il faut développer, l’attaque, la défense, le cardio, etc. Les joueurs ne sont pas arrivés en mauvais état, mais plusieurs avaient terminé leur saison en juin. Alors le cardio n’est pas à 100 %. L’objectif est tout de même de gagner. On ne peut pas se relaxer en se disant qu’on a commencé en retard. On ne se trouve pas d’excuses », explique-t-il.

Même si l’équipe est encore en période de préparation, elle ne se laisse pas faire, lors des matchs. Pour ces deux premiers affrontements de la saison, le Jazz s’est incliné par 25 et 16 points. De plus, dans le cadre de son premier match à domicile, la formation montréalaise a perdu que par trois points devant les champions en titre, le London Lightning.

« Notre équipe est tout de même compétitive et difficile à battre », affirme-t-il.

L’entraîneur-chef désire participer aux séries éliminatoires, mais il reste réaliste dans ces objectifs.

« On veut terminer le plus haut possible dans le classement. Tout le monde joue pour gagner. C’est une équipe en construction et une première année. Le but est de montrer qu’on est capable de maintenir une équipe à Montréal », estime-t-il.

Signé Montréal

Le Jazz Montréal est principalement constitué de Montréalais, contrairement aux autres formations de la ligue.

« On est la seule équipe où 10 joueurs sur 12 sont Canadiens, dont huit Québécois. La fierté d’être d’ici va ressortir dans les matchs, dont à domicile », soutient M. Hasbani.

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