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À la conquête d'une quatrième coupe Clarkson

Les Stars de Montréal ont entamé leur nouvelle saison en affrontant les Blades de Boston, à l’aréna Étienne-Desmarteau. Après deux confrontations, les deux formations sont à égalité.

Pour leur première partie de l’année, les Stars ont vaincu leur adversaire par la marque 3 à 2. Elles n’ont pas réussi à réitérer l’exercice lors du deuxième duel. Elles se sont inclinées par le pointage de 4 à 1.

« Je suis déçu d’avoir perdu un match. Il faut donner crédit à l’équipe de Boston. Elles savent comment nous battre. J’avais des filles malades et blessées. Ce ne sont pas des excuses, mais des faits. Quand tout sera rétabli, je suis très confiant qu’on sera capable d’aligner plus d’une victoire contre Boston dans la même fin de semaine », affirme l’entraîneur-chef de la formation, Patrick Rankin.

Avant de retrouver à nouveau les Blades, les Stars profiteront d’une pause de trois semaines. Une situation qui n’est pas idéal, indique M. Rankin. « C’est difficile de garder une équipe motivée et à son meilleur quand tu ne joues pas pendant plusieurs semaines et quand les autres jouent. C’est beau pratiquer, mais ce n’est pas comme un match. C’est un désavantage, par contre, on le vit à chaque saison. Ce n’est pas une excuse. »

Une quatrième coupe

Les Stars ont remporté trois coupes Clarkson, dont la dernière a été gagnée à la fin de la saison 2011-2012. La pression sur les Montréalaises est palpable, mais elle ne change pas les plans de l’entraîneur-chef.

« Je repars à zéro. Je tourne la page. Oui, on a la pression de gagner, car on est titré, mais il ne faut pas le voir comme ça. C’est une nouvelle saison », souligne-t-il.

De plus, les Jeux olympiques d’hiver approchent à grands pas et près de la moitié des Stars sont d’anciennes olympiennes.

« J’ai huit joueuses dans mon équipe qui pourrait faire les Olympiques – sept Canadiennes et une Américaine. En cette année de préparation, on ouvre plus les portes. La preuve, c’est qu’habituellement, je garde un nombre X d’athlètes et cette année j’en ai gardé cinq à six de plus. Elles viennent aux pratiques et elles jouent certains matchs hors-concours. Je vais aussi les greffer à quelques parties en saison régulière, ce que je ne fais pas dans les autres années », explique-t-il.

Au cours de la prochaine saison, les membres de l’équipe nationale devront quitter la Ligue canadienne de hockey féminin pour s’entraîneur en vue de ce rendez-vous mondial. Une situation qui va chambouler les différentes formations.

« 80-85 % des joueuses des deux meilleures équipes au monde – Canada et États-Unis – jouent dans notre ligue. Chaque équipe sera affectée », mentionne-t-il.

Le cancer du sein

Les Stars organise à nouveau leur partie annuelle sur le cancer du sein. Le match-bénéfice aura lieu le 17 novembre, à l’aréna Étienne-Desmarteau.

« Ce sont des joueuses qui ont eu l’idée, car des gens de leur famille proche ont été touchés par cette maladie. Elles se sont demandé pourquoi on n’utiliserait pas de notre sport pour amasser des fonds. De plus, c’est une ligue de femmes, c’est très concret dans leur vie », soutient-il.

Pendant cette rencontre, tous les fonds seront remis à la Fondation du cancer du sein du Québec. Un encan silencieux sera aussi organisé où des articles sportifs signés par des athlètes olympiques seront mis en vente.

Les Stars accueilleront de nouveau les Blades, lors de la fin de semaine du 17 et 18 novembre, à l’aréna Étienne-Desmarteau (3430, rue de Bellechasse).

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