Soutenez

Festival relevé au Beaubien

Beauchemin Philippe - TC Media
Le Festival des films de la relève (FFR) en est à une troisième année et, tant par les métrages projetés au cinéma Beaubien les 3, 4 et 5 avril que par la composition du jury, voilà qu’il prend de l’ampleur.

Alors que le FFR se déroulait sur deux jours par le passé, cette troisième année marque l’ajout d’une troisième journée de projections. « On reçoit de plus en plus de films et il devenait impératif d’ajouter une soirée. On ne voulait pas tout condenser et donner un mal de tête aux spectateurs. Il fallait aérer », souligne la directrice du FRF, Émilie Rosas.

Au total, les responsables ont reçu 150 courts et moyens métrages. De ce nombre, 25 ont été sélectionnés et seront projetés au cinéma Beaubien sur trois soirs. « Notre sélection repose sur l’originalité du scénario, la qualité de la direction, de la photo, du scénario. De plus, on garde en tête d’offrir un vaste éventail de genre, allant de l’expérimental à l’animation. On veut rendre accessible tous les genres », dit Mme Rosas.

Les 25 films sélectionnés sont évalués par un jury composé d’artisans professionnels du milieu du cinéma qui remettront des prix aux gagnants, lors de la soirée finale, le 5 avril. Le jury, justement, est composé de noms connus dans le milieu du cinéma (Mario Fortin, directeur du cinéma Beaubien, Ronald Plante, directeur photo) et par le grand public (Anne Émond, réalisatrice de Nuit #1, la comédienne Sophie Cadieux et Podz, a qui l’on doit notamment 19-2, Minuit le soir et Les sept jours du talion).

« Ce n’a pas tellement été difficile de les convaincre, affirme la directrice du FFR. Ils sont déjà tous très intéressés à aider les cinéastes de la relève et veulent s’impliquer. Il fallait, je pense, simplement oser les approcher. »

Rappelons que le FFR se donne comme mission de promouvoir des productions indépendantes n’ayant pas eu la chance et le privilège de circuler auprès d’un large public.

« Il y a comme un trou entre les productions provenant de jeunes universitaires et étudiants en cinéma, et celles qui proviennent de cinéastes qui ont accès à des subventions et de l’aide pour la mise en chantier de leur création cinématographique. C’est dans cet entre-deux que l’on se situe », indique Mme Rosas.

– Pour en savoir plus sur le Festival des films de la relève et connaître la programmation : www.festivalreleve.com.

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.