Loft Iberville : huit « résidents » chez Sam Fattal
Ce sont les résidents eux-mêmes qui ont déclaré habiter les locaux et les utiliser comme lieu de résidence.
L’immeuble étant zoné commercial, selon la règlementation du l’arrondissement, ces huit unités résidentielles posent donc problème.
Puisque le propriétaire des lieux n’a jamais demandé de permis pour convertir ces unités commerciales, l’arrondissement demandera à celui-ci de faire les démarches pour se conformer à la réalité de son bâtiment. Une demande lui sera adressée dans les prochains jours. M. Fattal aura 30 jours pour signifier son intention de convertir ou non en logement résidentiel lesdites unités.
Advenant qu’il ne souhaite pas le faire, ou qu’il ne réponde pas, l’arrondissement devra demander aux occupants de ces huit locaux de quitter dans les 90 jours. Les locataires qui habitent les 31 unités à usage commercial n’ont, eux, pas à craindre l’éviction.
«On sera très soucieux des délais. Notre but n’est pas d’évincer les gens mais il faut faire respecter les règlements. Cependant, les locataires peuvent faire une demande pour un certificat d’occupation commercial, ce qui leur permettra de rester », souligne Louis Tremblay, de l’arrondissement Rosemont – La Petite-Patrie.
Lors de l’inspection, l’arrondissement a constaté d’importantes lacunes à ses divers règlements. Celles-ci devront être corrigées rapidement, indique-t-on. Advenant le cas où le propriétaire ne se conforme pas aux exigences, « des mesures seront prises pouvant mener à des recours légaux ».
Rappelons que le 5505, D’Iberville, a également fait l’objet d’une inspection du même type le 25 avril dernier et que la même opération est prévue bientôt pour le 5105, D’Iberville. Ces trois bâtiments appartiennent au même propriétaire.