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Conflit réglé au marché

Photo: archives
La direction de la Corporation de gestion des marchés publics de Montréal (CGMPM) et la famille Rémillard annoncent que le litige qui les opposait pour une question d’aménagement d’espace est « enfin réglé ». Une entente est intervenue entre les deux partis le lundi 3 septembre.

 

« Il s’agit d’une excellente nouvelle pour le marché Jean-Talon et ses membres. Ce malentendu est maintenant chose du passé et nous pouvons désormais nous concentrer sur nos activités, en cette période faste de l’année », a soutenu le directeur général de la CGMPM, Marc Angers.

De son côté, monsieur Jacques Rémillard s’est dit heureux que le conflit soit réglé. « Ma passion dans la vie, c’est de cultiver ma terre. Je suis heureux de pouvoir me consacrer à servir mes clients et de leur offrir des produits de première qualité. »

Rappelons que le conflit avait entrainé de grandes questions sur la provenance des fruits et légumes offerts au marché Jean-Talon. M. Rémillard, comme d’autres cultivateurs présents au marché, déplorait que certains maraîchers s’approvisionnent chez des grossistes et chez certains cultivateurs de l’extérieur du grand Montréal. Cette situation, toujours en vigueur d’ailleurs, avait fait réagir l’acteur et animateur Francis Reddy. « À la base, affirmait-il, il faut comprendre et saisir qu’un producteur agricole n’est pas forcément un bon vendeur. Il faut des revendeurs pour avoir accès, ici, dans nos marchés publics, aux bons produits de nos agriculteurs. En plus, par exemple, si on veut des oranges et des pamplemousses, il faut qu’un revendeur nous les apporte au marché, on ne peut pas faire autrement.

« J’en ai contre le mot « voleur » que certains semblent vouloir associer à revendeur, avait-il poursuivi. Ça, personnellement, ça m’écœure. Un revendeur n’est pas un voleur. »

Comme beaucoup de clients du marché Jean-Talon Francis Reddy soulignait alors qu’il aimerait que la provenance de tous les fruits et légumes soit bien identifiée, qu’ils proviennent du Québec ou de l’extérieur, ce qui n’est pas le cas encore aujourd’hui.

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