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Rosemont-La Petite-Patrie touché par une nouvelle panne d’électricité

Une importante panne de courant a touché plusieurs régions du Québec mardi matin. Montréal n’a pas fait exception. À 8h, Hydro-Québec recensait plus de 103 000 foyers privés d’électricité dans la métropole.

Dans l’arrondissement de Rosemont-La Petite-Patrie, plus de 4 300 foyers ont été concernés. Le quadrilatère situé entre les rues Jean-Talon, d’Iberville, Beaubien et la 19e Avenue a été le plus atteint.

La société d’État a rapidement annoncé que cette panne était reliée à un équipement brisé, qui a été réparé vers 8h30.

À 9h15, Hydro-Québec annonçait que «plus de 97 % des clients touchés» avaient retrouvé le service au Québec.

http://twitter.com/hydroquebec/status/555082793756413952/photo/1

À 15h, il restait un peu moins de 400 clients sans électricité à Montréal.

Une heure de pointe compliquée

Mardi matin, les automobilistes ont vu leur trajet matinal allongé, en raison de feux de circulation non fonctionnels, ce qui a entraîné des congestions dans l’arrondissement.

Les deux postes de quartier (PDQ) 35 et 44 ont dépêché des équipes sur place pour sécuriser les principales artères.

«Nous avons demandé rapidement une mobilisation supplémentaire à l’intersection des rues Chambord et Jean-Talon, près de l’hôpital Jean-Talon, notamment pour sécuriser la traversée des piétons, explique Martin Dea, commandant au PDQ 35. Les équipes sont restées sur place jusqu’à ce que la situation revienne à la normale.»

Pour autant, des automobilistes se sont étonnés de ne pas voir de policiers sécuriser les rues dès le début de la panne.

«Il faut parfois entre une heure et une heure et demie avant que tout soit mis en branle, explique André Durocher, inspecteur à la division de la sécurité routière au Service de police de la Ville et Montréal (SPVM). Les commandants des PDQ font d’abord des vérifications, un bilan des artères et intersections touchées et voient les équipes disponibles à mobiliser.»

M.Durocher ajoute qu’en cas de coupure majeure, les artères, tels les boulevards Saint-Michel et Pie IX, la rue Saint-Denis, la rue Jean-Talon ou encore l’avenue Papineau, sont sécurisées en priorité. Viennent ensuite les intersections, puis les secteurs résidentiels.

«Nous faisons une évaluation en fonction de l’achalandage, de la durée de la panne et des zones plus à risque. Mais, nos ressources ne sont pas illimitées. À Montréal, il y a plus d’intersections que de policiers», précise-t-il.

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